Ensemble ils ont eu 4 fils : Cheikh Mbackè, Jomo Kenyatta, Samory Candace et Massamba Sassoum, elle a été professeur d’histoire et de géographie à Dakar, elle avait fait des recherches sur l’évolution de la population Noire/Africaine et sur l’histoire Noire/Africaine.
Ses travaux ont culminé en 1996 avec la publication (d’Afrique Noire, Démographie, Sol et Histoire). Un ouvrage de référence, un travail titanesque sur l’histoire et la démographie Africaines, qui donne surtout un bilan chiffré fiable et terrible des effets de la traite négrière européenne et arabe sur l’Afrique. (Elle est décédée en 2016 et a été enterrée au Sénégal auprès de son mari).
En 1951, Cheikh Anta DIOP prépare sa thèse de doctorat à l’Université de Paris-Sorbonne); « Son titre, De l’Antiquité Noire/Égyptienne aux problèmes culturels de l’Afrique Noire d’Aujourd’hui, dans lequel il affirme que la civilisation Égyptienne originelle était Noire, qu’elle est antérieure à toutes les autres et que la langue et la culture Égyptiennes se sont ensuite répandues en Afrique et dans le reste du monde. « Comment une thèse de doctorat refusée est devenue un ouvrage de référence ».
La thèse a été refusée, officiellement parce qu’il n’a pas pu réunir un jury, mais la vraie raison, on le sait désormais, était ailleurs (le monde académique de l’époque, n’était pas disposé à accepter la vérité qui venait de la tête d’un colonisé). « Une vérité qui remettait en question tout ce qui avait été écrit jusque-là sur les origines de l’Égypte ancienne. Aimé Césaire et Alioune Diop se battent alors pour lui trouver un éditeur ».
La thèse rejetée est finalement sortie en 1954 sous la forme d’un livre, un livre devenu mythique (chez Présence Africaine, la maison d’édition de tous les grands auteurs Noirs/Africains de l’époque). « C’est désormais l’ouvrage de référence, une critique scientifique et une réfutation des thèses Eurocentriques et Africanistes qui niaient à l’Afrique son impact sur les plus grandes civilisations du monde. (By; Dr Claude Kana) ».