Bien qu’elle soit la culture la plus ancienne au monde, la culture Noire/Africaine reste la première culture. Comme toutes les autres, la culture Noire/Africaine a peut-être des défauts, mais elle a tout ce qu’il faut pour servir de base et de modèle. Malgré ses défauts, cependant, nous croyons toujours que la structure profonde de la culture Noire/Africaine est le modèle sur lequel tous les futurs devraient être construits.
Les peuples Noirs/Africains doivent se prendre en main, se rendre compte que beaucoup de choses essentielles à la vie leur ont été enlevées. D’où l’urgence de vraiment réapprendre qui ils étaient et qui ils sont. On n’est jamais trop vieux pour réapprendre à vivre, se fixer un autre objectif ou réaliser un nouveau rêve.
La modernité n’est pas toujours (presque jamais) synonyme de progrès. Le progrès n’a pas été fait pour vous faciliter la vie, il a été fait pour rapporter de l’argent aux capitalistes, et c’est pourquoi ils vous permettent d’en profiter. Et ce système capitaliste sauvage crée plus de problèmes qu’il n’en résout. Il est de la plus haute importance, au regard des enjeux culturels, de redonner à la culture Noire/Africaine sa première place. Il est impératif de réajuster les choses positives qui ont bien fonctionné pour nous, en fonction du contexte actuel de changements dans le monde.
Le processus de redéfinition de ces choses, qui semblait ambigu, s’impose comme un leitmotiv du renouveau culturel, sans déroger aux fondamentaux. Et enfin, nous devons éliminer ces choses qui étaient/sont négatives et destructrices, et ne garder que celles qui sont significativement transformatrices afin de bien augurer pour la culture Noire/Africaine. « Il n’est jamais trop tard pour faire mieux ! »
