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L’explication scientifique et cohérente qui justifie la présence « Des Afrakans » en Méso-Amérique : « Un frère m’a posé une question concernant la présence d’Afrakans en Méso-Amérique (Mexique antique et Amérique centrale) », il semble y avoir une certaine confusion et équivoque à ce sujet qu’il faille dissiper

Qu’il soit clair et compris que les premiers habitants des Amériques étaient des Africains de l’Ouest qui sont arrivés de l’autre côté de l’Atlantique. Comme tout capitaine de navire le sait, les courants allant de l’Afrique de l’Ouest à la région entre Bahia, le Brésil et les Caraïbes orientales sont très forts; la plupart des canoës pris dans ce courant s’y retrouveront facilement (s’ils survivent à l’océan). Ces populations n’étaient jamais très nombreuses avant la dernière période glaciaire, il y a plus de 10 000 ans.

Après la fonte de la dernière période glaciaire, deux autres groupes sont arrivés dans les Amériques. C’étaient des Polynésiens (à la différence des Mélanésiens aux cheveux plus laineux) du Pacifique Sud et des « Mongoloïdes », d’Asie de l’Est. Du mélange polynésien-mongoloïde, c’est devenu de loin la race la plus peuplée des Amériques au moment où les civilisations Olmèque et Maya se sont développées. Donc, les Olmèques et les Mayas n’étaient pas tous ou même majoritairement des « Afrakans » racistes.

La première expédition « post-glaciaire » d’Afrakans vers les Amériques a eu lieu pendant la dynastie Kerma de Kush entre 1800-1500 avant J.C. Ces expéditions, dans leur effort de contourner le Continent Africain, ont navigué autour d’Afraka dans l’espoir d’atteindre le fleuve Sénégal et les villes riches en or de Wagadu Dhar Tichitt à l’intérieur des terres, mais ont été emportées par les courants atlantiques près du Liberia. Ils arrivèrent d’abord dans la forêt tropicale du Belize, puis installèrent des ports dans les régions moins boisées du centre-sud du Mexique (qui deviendront le Royaume Olmèque). Ils étaient une minorité de la population là-bas, mais sont devenus les leaders d’élite en raison de leur culture avancée. 



Des liens commerciaux et des liens avec Kush ont été établis. Il doit être clair encore une fois que Kush contrôlait le sud de la mer Rouge, et même pendant sa période de colonisation par Kemet, elle n’a pas abandonné ce contrôle. Tous les voyages vers les Amériques ont été menés par des Kushites, et non par Kemetyu. C’est pourquoi les sculptures artistiques trouvées dans le sud du Mexique montrent explicitement des vêtements et une coiffe Kushite, et non Kemetyu. Cependant, vers l’an 1000 avant notre ère, les produits des Amériques trouvaient leur chemin vers Kemet. Dans la tombe de Henuttaui, des preuves de cocaïne ont été découvertes. La cocaïne n’est indigène qu’en Amérique « Latine », et donc elle a dû être apportée à Kemet par des marins Afrakans. 

Il faut être clair là-dessus que c’était sûrement illégal parce que les Kushites et Kemetyu étaient tous très opposés à la drogue. Néanmoins, comme pour toutes les drogues, il y a toujours un connaisseur, quelle que soit la moralité de la majorité de la population. Il est fort probable que c’est à cette époque que le commerce de l’Afrakan du Nord-Est avec les Amériques a été limité à des quantités aussi très limitées, probablement pour empêcher la contrebande de cette nouvelle drogue dangereuse.  Néanmoins, la minorité Kushite en Méso-Amérique est restée une présence d’élites dans la région, en particulier à l’ère olmèque (1500 avant J.-C.). En effet, qu’il soit clarifié, que les « Afrakans » ne représentaient jamais plus de 5 à 10 % de la population totale là-bas, bien qu’ils aient dominé le cercle socio-économique. Le commerce continu avec les Kushites en Afraka s’est poursuivi jusqu’en 200 CE. Même après sa disparition, l’élite Kushite était vénérée, en particulier dans les questions spirituelles, jusqu’à 1200 CE.

Les preuves concordantes en plus de ce qui est dit précédemment existent. Ci-dessous, une coupe du site maya de Chama au Guatamala. Il représente un groupe de Mayas dirigé par un Kushite-Mayan qui accueille un prêtre en chef Kushite et portant la tenue de léopard sacré (le léopard étant le symbole du pouvoir en Afrique noire jusqu’aujourd’hui), qui porte également une barbe divine (les Amérindiens non mélangés sont rarement capables de faire pousser la barbe.)

En conclusion, un excellent livre pour une lecture plus approfondie a été écrit par le frère estimé afro-sud-américain, le Dr Ivan Van Sertima, intitulé : « Ils sont venus avant Columbus (Christophe Colomb en français).»


L’explication scientifique

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