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Proto-christianisme et contexte historique : Malgré l’invasion des Grecs sur le sol Noir/Africain, TA Mery (Égypte) continue d’être le centre mondial du savoir avec sa prestigieuse bibliothèque d’Alexandrie, le pays rassemble la plus grande collection d’ouvrages sur tous les savoirs du monde antique à son apogée, la bibliothèque d’Alexandrie abritait plus d’un demi-million de rouleaux et de papyrus

Avec l’hellénisation de tout le bassin méditerranéen, les savoirs (Noirs/Africains/Égyptiens/Nubiens), injustement attribués aux Grecs comme (l’alchimie, l’hermétisme, la Sophia et le néo-platonisme), vont influencer certains courants religieux sémitiques comme les Esséniens, les thérapeutes, mais aussi la diaspora juive d’Alexandrie, Antioche, Éphèse, Corinthe et Tarse d’où était originaire Saul alias (St Paul).

Paul de Tarse est un parfait exemple de ces Juifs, qui appartenaient à la culture dite grecque, mais qui n’était en réalité qu’une pauvre imitation de la culture Égypto/Nubienne. On comprend mieux pourquoi Paul utilise dans sa littérature les mêmes termes que les Grecs initiés aux sciences Égypto/Nubiennes, comme pneuma (esprit), gnose (connaissance), doxa (gloire) et Sophie (sagesse). Suite à la prolifération des savoirs Égypto/Nubiens chez les peuples sémitiques, certains savants juifs tentent alors de synthétiser tous ces savoirs afin de développer un nouveau mouvement secret réservé à un cercle restreint.

Les adeptes de cette doctrine ésotérique se disaient chrétiens et appelaient leurs pratiques gnose qui vient du grec gnosis (connaissance). Et les chrétiens étaient loin de constituer un groupe homogène; dans ce mouvement, on pourrait distinguer deux écoles différentes.

Première école : D’un côté il y avait ceux que nous appellerons (littéralistes) ce groupe voulait trouver les racines de leur doctrine uniquement dans la Bible hébraïque, ils croyaient en l’historicité de Jésus et avaient une compréhension littérale de cette histoire.

Ils abandonnèrent le nom de Gnostiques et se désignèrent uniquement comme chrétiens. C’est cette école qui sera adoptée par l’Empire romain au IVème siècle, devenant le catholicisme romain et toutes ses ramifications que l’on connaît aujourd’hui.

Deuxième école : D’autre part, il existait un autre groupe radicalement différent connu sous le nom de (Gnostiques), nom qu’ils ont acquis parce que, comme les initiés des mystères Noirs/Africains/Égyptiens, ils croyaient que leurs enseignements secrets avaient le pouvoir de transmettre (la Connaissance Divine).

Tout comme le but d’un initié Noir/Africain/Égyptien était de devenir un Osiris, pour les Gnostiques le but de l’initiation chrétienne était de devenir un Christ. Ils n’étaient pas préoccupés par l’historicité de Jésus. Ils considéraient l’histoire de Jésus de la même manière que les initiés Noirs/Africains/Égyptiens considéraient les mythes osiriens, c’est-à-dire comme une allégorie codant des enseignements mystiques secrets.

Les Gnostiques étaient de véritables psychonautes (navigateurs de l’âme) qui expliquaient avec audace les dernières limites de l’espace intérieur, recherchant les origines et le sens de la vie. Ces gens étaient des mystiques et des penseurs créatifs. « Ce courant se considérait comme la tradition chrétienne authentique et les évêques orthodoxes comme une seule (imitation de l’Église). Ils prétendaient connaître les mystères secrets du christianisme que les lettrés (l’Église) ne possédaient pas ».

Au troisième siècle, après l’arrivée au pouvoir de l’empereur Constantin, le proto-christianisme est devenu la religion officielle de l’Empire romain. Cette grande Église combattit puis écrasa les adeptes de la Gnose, c’est-à-dire du savoir secret. Elle a ensuite fait croire aux gens que la Gnose était un sous-produit de l’hérésie.

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