En 1923, l’anthropologue Roland Burrage Dixon a écrit qu’au « Royaume de Cham, les Khmers étaient décrits comme un petit peuple Noir. Les anciens Khmers se faisaient remarquer par leur petite taille, leur peau foncée, leurs cheveux bouclés ou crépus, leur nez plat et leurs lèvres épaisses ».
Cependant, plusieurs autres descriptions de chroniqueurs chinois dans des enregistrements antérieurs, dont celles de Nan Tsi Chu, sont beaucoup plus flatteuses, reflétant des époques antérieures, où ils étaient encore très respectés et où il déclare expressément : « La couleur des hommes considérés comme les plus beaux et les plus magnifique est le teint Noir, et il en est de même dans tous les Royaumes de la région du Sud ». Dès 1924, les peuples des Royaumes de Cham d’Asie du Sud, notamment le territoire Shampa (Viêtnam) étaient connus par les Chinois comme la Terre des Lin-Yi qui se traduit par « Terre des hommes Noirs », et décrits par les scribes Chinois comme ayant la peau Noire, les yeux enfoncés dans leur orbite, le nez plat et les cheveux crépus.
Les scribes chinois mentionnent également dans certains documents que : « Les habitants de Cham portent une seule pièce de Coton ou de Soie enroulée sur le corps, ils sont très propres, se lavent plusieurs fois par jour et parfument leur corps, en frottant le corps avec une lotion composé de camphre et de musc ». Dans l’Antiquité, les Cham s’étaient installés dans une vaste région qui englobait des parties de la « Birmanie, de la Thaïlande, du Srilanka, du Cambodge, de la Malaisie, du Viêtnam et du Laos », où les premières statues de Maha-Kala (Grand Noir) Buddah de toutes ces régions avaient clairement caractéristiques « Africoïdes », discernables telles que nez large, cheveux crépus et lèvres épaisses.
Tout cela, à l’image de beaucoup de Noirs/Africains de la région Subsaharienne d’aujourd’hui, à une époque où ces régions n’étaient soumises à aucune domination ni à aucune intrusion étrangère, à une époque où elles avaient conservé la pureté de ce type.
