Dans les tombeaux où reposent les sépultures royales, on retrouve le mot (Krst) comme bénédiction et onction d’Horu et d’Osire, c’est pourquoi le mot hellénisé Christos est censé être un emprunt au terme nilotique (Krst), qui est bien sûr beaucoup plus ancien et qui était déjà utilisé pour désigner le processus de préparation du Sah (momie) à son onction avec de la graisse sacrée de crocodile avant son placement dans un sarcophage.
Cependant, les Sa-Ra (Rois) étaient aussi oints de graisse de crocodile sacrée (Messeh) lors de leur couronnement, lors d’un rituel appelé Mesah tandis que dans une autre cérémonie, la mariée devait oindre le Roi avant leur mariage, avec de l’huile tirée de la graisse d’un crocodile sanctifié (messeh) qui se prononcera Mashih en araméen sous une forme verbale toujours similaire à (MeSHeH pour oindre).
La pratique du Msh fut instituée à Kémet par Sobeknefru ce qui fit que certains Rois furent appelés, (Mesa, Musa, Musi, Meseh.t; Etc); titre qui sera ensuite adopté jusqu’à Kanaan ; la terre promise du point de vue hébreu, qui sera assimilée plus tard dans le mythe d’un Jésus devenu Christ (KRST); titre qui lui sera donné lors de son onction messianique (MeSseH) avec une sorte de graisse, tout comme l’avaient été tous ses ancêtres supposés de la lignée davidique.
De plus, la croyance en la conception d’un Messeh sans union sexuelle n’a pas commencé avec Mithra, Jésus Etc; mais avec la divinité Assata (Isis), qui a conçu son fils Horu avec l’aide de Sobek qui l’a aidée à récupérer son mari, mais avec une partie clé du corps manquante (les organes génitaux), c’est pourquoi les peuples nilotiques croyaient que des forces cosmiques étaient intervenues dans son imprégnation sous le patronage de Sobek; l’étoile crocodile, c’est aussi pourquoi le rituel de MeSseH était si important, et la raison pour laquelle on le retrouve dans l’incantation du sort 148 dans (le texte des sarcophages).
L’étoile du Crocodile Messeh frappe et As.t (isis) se réveille enceinte de la semence d’Osire (c’est-à-dire Horu). Il y avait aussi un autre rituel appelé (Mesi), où les prêtres combinaient le rite du pain et du vin (symbole du sang de ousire) mélangés à un peu d’eau (Nun) pour symboliser leur baptême (renaissance spirituelle), car c’est ainsi que les fidèles pensaient s’approprier l’essence de la divinité et de la vie éternelle.
En définitive, l’histoire nous montre que l’onction était un art à la fois masculin et féminin qui continue à être largement pratiqué pour diverses raisons, mais en utilisant différentes substances qui peuvent aller jusqu’à l’eau et ayant toutes le même objectif, (nous purifier spirituellement).