Les scientifiques vont de découvertes en découvertes si bien que la question l’aspect éthique de leurs découvertes scientifiques est de moins en moins posée. Nous sommes à l’ère où tout est sélectionné, et la sélection de la production des êtres humains ne serait pas une exception dans la mesure où la science est en train d’élargir ses horizons quant à ce qui concerne le séquençage du génome humain.
La cellule humaine contient le chromosome. Et, le chromosome contient, à son tour, des gènes. Ensuite, il y a une chaîne d’informations génétiques qu’on appelle ADN, signifiant, acide désoxyribonucléique. Et, cette chaine contient, quant à elle, toutes les informations génétiques sur notre sur l’homme en tant qu’être vivant.
Le génome étant un ensemble des gènes portés par les chromosomes, c’est ainsi le séquençage du génome humain est l’ordre de détermination de quatre bases : adénine, thymine, guanine et cytosine. La succession de ces bases se produit le long d’un brin d’ADN. C’est pour cela qu’on parle de la séquence nucléotidique. Sur 3,2 milliards de bases (3,2 Gb : giga base), seuls 2,9 Gb ont été séquencés dans le génome humain.
Dans l’application directe, le séquençage du génome n’a autre but la recherche fondamentale. Mais l’usage des données séquencées dans l’application du génie génétique, de manière officielle, servira à lutter, à partir de l’embryon, des spermatozoïdes ou de l’ovule, contre certaines maladies génétique : par exemple le strabisme. Par strabisme, il faut attendre une anomalie ou un défaut de parallélisme dans l’axe des yeux.
La manipulation des régions chromosomiques et la modification des gènes conduiront à élaguer ces défaillances, qui créent les maladies génétiques. Certes, Ceci suscite beaucoup de craintes et d’hésitations.
La principale crainte est que le domaine de la santé est aussi un domaine géré par le secteur privé qui a un principe, à cause de gagner à tout prix, « le client est roi ». L’appréhension de telles connaissances comme le séquençage du génome ouvrirait la boîte de pandore. Ce qui ouvrirait la voie à la standardisation systématique des êtres humains, car on aura alors à faire à un prototype unique de l’homme parfait qu’on va « inoculer » dans la race humaine.
Sur le plan mental, la transposition des gènes de certaines espèces dans la structure génétique humaine serait facilitée grâce à la publicité sans se poser de questions profondes d’éthique. N’oublions pas déjà que les conséquences des produits alimentaires dits OGM (organismes génétiquement modifiés), le maïs, le soja, le coton de la société Monsanto (par exemple) sont décriés, car ils auraient des effets néfastes sur la santé à en croire plusieurs chercheurs. Qu’en sera-t-il du patrimoine génétique pour les générations des êtres humains génétiquement modifiés ? Leurs conséquences seraient monstrueuses sur l’humanité et la société.
MM