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RDC : quand le phénomène RAM défraie la chronique; en République démocratique du Congo (RDC), tout le monde, parle de la taxe « Registre des appareils mobiles (RAM); les usages et les consommateurs se sentent, pour la plus part, lésés pour des raisons diverses avec le nombre de 38 millions d’abonnés aux différents réseaux des entreprises œuvrant dans le secteur des télécoms en RDC »

Le gouvernement congolais accumule chaque année les revenus de 228 millions de dollars en raison de 6 $ par abonné ou consommateur (utilisateur d’un téléphone portable ou portable). C’est une bonne baguette pour le gouvernement malheureusement avec des suspicions les plus folles dans le chef de la population, mais beaucoup sont des consommateurs qui se lamentent ouvertement en estimant qu’ils ne voient pas l’importance et l’opportunité de cette taxe, et surtout qu’ils ne retrouvent aucune redevabilité. 

Car cette taxe est trop mécanique dans le sens où le crédit est coupé aux consommateurs de manière arbitraire sans même tenir compte de leurs besoins ou de leurs urgences. Une fois que vous avez trouvé votre crédit, la RAM vous enlève tout (…). Il vous suffit de vous envoyer la notification. Pourtant, en cas d’urgence, même un SMS peut sauver des vies. Imaginez en cas de maladie, d’attentat ou d’accident, d’incendie, d’appeler au secours. Lorsque l’utilisateur veut communiquer, la RAM coupe systématiquement tout ce qui a été rechargé pour la cause.

Le service de régulation des entreprises télécoms ARTPC devrait revoir sa stratégie par rapport à ce dossier RAM tant décrié par de nombreux Congolais. Et un rapport régulier devrait être produit et publié en rapport avec celui avec la mise en place de la cour des comptes ou de l’Inspection Générale des Finances pour le contrôle.

Dans un pays où la vie est une précarité sans précédent pour des millions de Congolais, la taxe RAM érode la popularité du régime en place. En 2023, de nombreux Congolais sont prédisposés à ne pas voter pour Félix Tshisekedi à cause du RAM d’abord sans évoquer d’autres déceptions dans la gouvernance du régime en place. La politique du « People first » tant vantée par le parti au pouvoir, l’UDPS, s’est finalement avérée être un slogan digne du « Ventre d’abord » une fois au pouvoir.

By, KL

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