L’État était-il au courant de ces pratiques ? Le ministère et d’autres agences de l’État avaient auparavant nié avoir eu connaissance de ses pratiques, qui avaient été signalées pour la première fois il y a cinq ans (en 2007), précise le site du quotidien Haaretz.
Une lettre a été envoyée à tous les gynécologues. Le message était clair de ne pas renouveler les prescriptions de Depo-Provera pour les patients d’origine Noire/Éthiopienne. Six semaines plus tôt, dans une émission éducative de la télévision israélienne, la journaliste Gal Gabbay avait diffusé les témoignages de 35 femmes migrantes Noires/Éthiopiennes. Les témoignages des femmes Noires/Éthiopiennes pourraient aider à expliquer la baisse de près de 50 % du taux de natalité de la communauté Noire/Éthiopienne d’Israël au cours de la dernière décennie, a déclaré Haaretz.
Les migrants Noirs/Éthiopiens n’avaient pas encore mis les pieds sur le sol israélien, lorsqu’ils ont été contraints d’accepter l’injection du contraceptif sous la menace. « Nous avons dit que nous ne voulions pas le faire », a déclaré l’une des femmes interrogées. En décembre 2012, le quotidien Haaretz rapportait les conclusions de cette enquête télévisée. L’injection du contraceptif serait une exigence pour les femmes migrantes Noires/Éthiopiennes. Sinon, ils ne pourraient pas entrer en Israël.
Source : slateafrique.com