Ils ne seraient jamais étonnés de découvrir des vestiges cachés et des tombeaux enfouis sous les sables de l’Egypte, car cela appartiendraient à leur mémoire historique.
Aujourd’hui, ils sont à chaque fois étonnés lors d’une découverte, parce qu’ils n’ont en rien contribué, je dis bien, ils n’ont contribué en rien du tout, en quoi que ce que soit dans les constructions des temples, des pyramides, dans l’embaumement des défunts et dans des réalisations tout cours de ce qui a été jadis la grande civilisation de l’Egypte Pharaonique. Preuve combien éloquente que les habitants actuels de l’Egypte ne sont que des envahisseurs.
Et aujourd’hui les peuples africains ne sont ni étonnés, ni concernés, car leurs mémoires historiques leur a été enlevées à cause de leurs bêtises que je n’aborderai pas ici, qui les a emmené à subir l’esclavage, la traumatologie mentale et le lavage de mémoires.
Mais les archétypes du passé pharaonique rattrapent de vrais Africains. Tel un fleuve souterrain qui coule dans les bas-fonds de la terre, ces archétypes coulent, à travers le sang, dans les veines des peuples noirs du monde. Les noirs du monde ont la possibilité de retrouver la clé des symboles et des mystères égyptiens anciens. Ils doivent retrouver les procédés de la relecture des hiéroglyphes afin de lever avec exactitude le voile sur le mystère passé, présent et futur de l’homme et du monde.
« Peuple Africain, à formation égale, la vérité triomphe », disait le professeur Cheikh Anta Diop. Formez-vous, armez-vous de sciences jusqu’aux dents, constituez une armée de scientifiques et arrachez votre patrimoine culturel.