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Devoir de Mémoire – Le divertissement sans résilience est inutile pour l’opprimé : Le divertissement ne libère pas l’esclave de sa cage d’esclavage à moins qu’il ne se divertisse lui-même comme une forme de résilience, (grâce au divertissement que leurs maîtres créent, de nombreux esclaves semblent se sentir heureux, mais après s’être divertis, ils retournent à nouveau dans leurs cages); « Car ils sont privés de leur liberté, mais tous les Noirs/Africains ne sont pas stupides, tous les Noirs/Africains ne sont pas naïfs, tous les Noirs/Africains ne sont pas dupes »

De nombreux Noirs/Africains ont développé une grande capacité de réflexion, d’adaptation et de résilience face au kaléidoscope de traumatismes qu’ils ont pu subir au cours de l’histoire. Sauf lorsqu’il s’agit de mettre la religion sur le même piédestal que leurs défis multiples et multiformes. « Il y a tellement de traumatismes enfouis, refoulés dans l’inconscient des Noirs/Africains intimement liés à leur rencontre avec ces religions que la peur s’installe lorsqu’il s’agit d’abord de les mettre à l’épreuve de la raison, de la logique, de la Science ».

Des avatars construits et qu’ils ont construits autour de ces religions par rapport au divin, au sacré, au paradis, à l’enfer, au blasphème. « Leur conception et perception d’eux-mêmes face à la perception de Nzambé/Dieu d’Israël qui leur a été inculquée et leur place dans ce nouveau modèle de pensée qu’ils n’ont pas construit pour eux-mêmes, mais auquel ils sont contraints et dont ils se croient sauvés. C’est donc tout un épouvantail dressé devant eux. Ils l’ont accepté ou admis par le fait qu’ils n’y peuvent rien et qu’il doit en être ainsi.

Nous ne sommes plus comme nos ancêtres, certes, mais la peur du fouet, la peur de la stigmatisation (idéalisation, fascination du Blanc) est toujours très présente dans notre subconscient, et elle est la cause de nos réactions indescriptibles et émotionnelles à nos complexes cachés même chez ceux qui en sont bien conscients. « Il est fascinant de voir avec quelle rapidité même les esprits les plus critiques, les plus brillants, se ferment fanatiquement à la moindre allusion ou critique de religion sur le paillasson. Nous nous sommes convaincus que ces réflexions nous dépassent, que rien ne peut être changé, et de plus qu’elles font partie du divin, donc des dogmes, des vérités universelles, des tabous. Et pourtant, il nous faudra confronter les religions à la critique et les mettre sur le même piédestal que la raison, la cohérence et la logique de l’évolution que nos autres problèmes économiques, culturels, structurels, sociaux, intellectuels, technologiques, moraux; Etc ».

Pour enfin panser nos blessures, trouver des solutions adéquates à nos problèmes, qui soient adaptées à notre environnement, notre contexte, nos paradigmes, notre conception et notre vision du monde pour enfin nous émanciper, nous développer, prospérer et vivre véritablement une vie digne.

Le divertissement s

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