KONGOLISOLO
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Devoir de mémoire : drôle d’abolition de l’esclavage, (le drame des Noirs/Africains c’est d’avoir cru que l’esclavage était aboli, (quand les Français firent leur révolution en 1789, c’était un conflit entre la bourgeoisie aristocratique et le clergé protégé par la Royauté) ); « Les francs-maçons ont initié des mouvements de révolte populaire pour déstabiliser le pouvoir royal sur ordre du Vatican ! Une fois la révolte menée, il a fallu, après avoir renversé la royauté et instauré la République, arracher au clergé et à la royauté tout ce qui permettait à eux de maintenir une forme de pouvoir et de puissance »

Les productions, agricoles, minières, Etc. Étaient sous les ordres du roi et devaient passer sous les ordres de la république. Les biens qui permettent aux rois et au Vatican de dominer économiquement sont ceux des colonies (des Amériques, des Caraïbes et des Antilles). « Les révolutionnaires ont donc incité les esclaves à se révolter contre leurs maîtres, sabotant la production agricole et provoquant ainsi une pénurie dans les métropoles tout en fragilisant les propriétaires d’esclaves ».

Prenant prétexte de ces multiples révoltes dans les colonies, les Républicains, pas encore maîtres de la politique dans la métropole, agissaient en faisant croire que c’était la présence d’esclaves qui était à l’origine des pénuries. Le mieux serait donc de les libérer pour en faire des travailleurs (bénévoles). Étant donné que les esclaves ne savaient ni lire ni écrire, les (abolitionnistes), n’ont jamais consulté aucun esclave sur ce qu’il fallait faire.

Victor Schoelcher, maître de l’œuvre, annonce que l’esclavage est aboli. Les clameurs ont atteint les colonies et les esclaves ont festoyé toute la nuit. Lorsqu’ils se réveillèrent, ils prirent leurs paquets et partirent. Entre-temps, les mêmes abolitionnistes ont également rédigé une série de lois bloquant l’abolition de l’esclavage. « Le vagabondage était passible de peines de prison ou de privation de liberté. Le vol de biens publics aussi! »

Les Républicains ont indemnisé les maîtres qui avaient perdu leurs (propriétés). Et comme le bien n’était pas considéré comme une entité humaine, alors les esclaves n’étaient jamais indemnisés. Une fois sortis de la plantation, les premiers esclaves dits libres rencontrèrent la police montée et les milices anti-esclavagistes.

  • Nègre! Où comptez-vous aller ?
  • Nous sommes libres monsieur !
  • Je le sais, Négre. Je le répète (pendant ce temps, ses hommes ont déjà les Noirs/Africains sous la menace de leurs fusils, et ceux à pied contrôlent à peine leurs chiens), où vas-tu ??
    Et c’est là que les esclaves ont compris que Victor et sa clique, que les USA, Etc. n’avaient jamais aboli l’esclavage.
  • Ils rachetaient leurs esclaves à leurs maîtres, c’est pourquoi ils étaient indemnisés par le pouvoir républicain.
  • Les Nègres, j’ai lu par arrêté du Ministre des colonies des Antilles, des Caraïbes et des Amériques, sont passibles de peines de prison allant de 1 à 5 ans et des travaux forcés tout individu surpris en état de vagabondage, de vol et de d’autres délits.

Alors Négros, si vous ne savez pas où dormir ce soir, je vous arrêterai pour vagabondage. Et si parce que vous avez faim, vous cueillez des fruits sur la voie publique, vous aurez commis un crime, car vous n’êtes plus des esclaves, mais vous n’êtes plus des citoyens non plus.

  • Nègros, je vous recommande de retourner chez vos maîtres, peut-être qu’il vous logera là où vous avez dormi, et vous trouvera à manger. Les esclaves dits libres se regardèrent, réfléchirent et retournèrent voir leurs anciens maîtres.
  • Missié, pour l’amour de l’enfant Jésus et de sa mère, la vierge, nous ne savons pas où aller. Pouvons-nous dormir dans nos cabanes en attendant ??
  • Hélas Non! La loi m’interdit d’avoir des esclaves. Ce que je peux faire, c’est vous les louer.
  • Merci, Missie.
  • Et comment comptez-vous me payer le loyer ??
  • Les esclaves dits (libres) se regardèrent à nouveau, stupéfaits.
  • Je peux vous embaucher pour cueillir du coton ou pour travailler, et avec votre salaire, vous pourrez payer le loyer.
  • Et si cela vous intéresse, je peux également vous louer un terrain pour y cultiver vos potagers. (Est-ce que ça va, les nègres ??)
  • Les esclaves dits (libres) se regardèrent et acceptèrent le retour à la case départ (l’esclavage).

Le salaire de l’ouvrier était toujours bas par rapport au loyer de la cabane et à la location du terrain. Beaucoup se sont retrouvés endettés et ont été obligés de confier leurs enfants à leurs maîtres pour qu’ils travaillent sans être payés, ce qui a compensé après le calcul du maître les dettes accumulées.

Certains refusèrent les offres du maître et partirent. Chaque jour, de nouvelles lois locales étaient adoptées pour incarcérer davantage de Noirs/Africains qui devenaient la main-d’œuvre libre de la République. Il y a des régions où le simple fait de faire du lèche-vitrines pour une personne Noire/Africaine lui fait perdre sa liberté.

Quand on voit des Noirs/Africains célébrer la date de l’abolition de l’esclavage, on secoue la tête et on dit : des ignorants ! Mais vous êtes toujours des esclaves. Le savez-vous, Négros??

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