Le peuple Dogon des falaises de Bandiagara au Sud du Mali et des plaines du nord du Burkina Faso dans la région de la courbe du Niger. Contrairement aux histoires Bibliques et similaires dans d’autres traditions orales Noires/Africaines, dans l’histoire de la création Dogon, l’idée d’un créateur divin tout-puissant et omniscient est subordonnée à un processus évolutif dans lequel Dieu (Amma) émerge comme un ancêtre surnaturel, mais imparfait.
Au lieu de l’idée traditionnelle de création à partir de rien, l’histoire de la création Dogon offre à travers la magie du logos divin une explication plus scientifique qui anticipe les théories modernes « Nébulaire et Big bang ».
Dans l’histoire de la création Dogon, nous pouvons voir une projection dans le cosmos d’idées qui appartiennent essentiellement à la biologie de la reproduction. Derrière ces idées se cache ce qui semble être une certaine connaissance du rôle des chromosomes et de l’ADN dans la formation de chaque nouvelle vie, telle que formulé dans la génétique moderne.
L’histoire commence avec l’idée de la graine du monde. Décrite par les Dogon comme « Kize Uze » (la plus petite des choses), cette minuscule graine flottait tranquillement dans le vide obscur de l’espace avant la naissance de notre galaxie, la « Voie lactée ». Bien qu’elle soit aussi petite que la plus petite graine cultivée dans la culture Dogon, à savoir le « Fonio ou Digiteria exelis », elle contient le potentiel pour l’existence de toute réalité. Au cours de sa flottation, elle commence soudainement à se dilater sous la pression des vibrations internes.
Cela se produit à l’endroit de l’espace où l’étoile canine, Sirius A (Digiteria), et son compagnon nain, Sirius B. Aujourd’hui, ces étoiles jumelles occupent une place importante dans le calendrier rituel Dogon. Le très important rituel de renouvellement Dogon « Sigui », qui a lieu tous les 60 ans, suit le temps qu’il faut à Sirius B pour terminer une orbite autour de Sirius A, un fait qui a depuis été confirmé par les astronomes.
