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La femme Noire/Africaine est exempté du péché originel : la femme Noire/Africaine n’est pas celle par qui le péché est venu au monde, elle n’est pas celle qui est réduite aux tâches ménagères, à faire des enfants et à la satisfaction sexuelle des hommes, elle n’a pas eu à se battre pendant des années pour être respectée et que ses droits soient reconnus

La femme Noire/Africaine a toujours eu une place de choix dans la communauté. Sa beauté idyllique, naturelle et éternelle n’est pas destinée à être voilée. Elle n’a pas à avoir honte de sa peau mélancolique, de ses cheveux crépus et de ses rondeurs pour plaire aux standards de la mode et du commerce, mais se sent bien à la fois dans sa peau et dans sa tête.

De nos jours encore, nous avons besoin de plus de femmes guerrières et érudites comme celles de l’ère des Reines de Nubie, du Mino du Dahomey, de Kimpa Vita du Kongo (…) :

  • Le temps est venu pour nous les hommes Noirs/Africains de se lever comme un seul homme et de récupérer nos quartiers perdus, nos valeurs bafouées et de redonner du rayonnement à notre culture sous la houlette de nos Reines-Mères;
  • Nous devons être là pour élever nos enfants et assurer la protection de nos braves femmes Noires/Africaines;
  • Nous devons être là pour guider nos fils et exercer une influence positive sur nos neveux et cousins, Etc;
  • Nous devons également être là pour protéger nos filles en leur montrant la voie impériale. Aussi aimer les garçons et leur montrer comment un vrai homme est censé de traiter une femme Noire/Africaine, la mère de la création, la mère de toute l’humanité.

Nous devons rappeler à nos femmes d’aujourd’hui que leurs mères étaient de grandes reines, des guerrières et que la société Noire/Africaine traditionnelle était matriarcale ou matrilinéaire. EIles doivent savoir que ce sont les invasions Arabo-Musulmanes, l’esclavage et la colonisation Euro-Chrétienne qui ont détruit nos équilibres familiaux et introduit le patriarcat en Afrique, lequel est leur tradition.

Nos femmes Noires/Africaines doivent savoir que chaque peuple ne se développe qu’avec sa culture et sa spiritualité, et que tant que nous continuerons à copier aveuglément les autres et à ne pas définir notre propre identité et la revaloriser, nous ne serons jamais respectées. Elles doivent changer de mentalité, arrêter le complexe d’infériorité qui les pousse à constamment se renier elles-mêmes, à vouloir se débarrasser de leur identité de « Femmes Noires/Africaines ».

Nous avons enfin besoin de nos femmes Noires/Africaines battantes, courageuses, entreprenantes, sûres d’elles, convaincantes, sûres d’elles, ayant confiance en elles, socle sur lequel est bâtie notre société, gardiennes de notre culture, défenseures de nos valeurs, de notre patrimoine culturel et traditionnel. « Une âme guerrière est maîtresse du corps qu’elle anime ! »

Proverbe : d’Oraison funèbre de Louis de Bourbon, prince de Condé, 2 mars 1687 de Jacques Bénigne Bossuet

La femme

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