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Circoncision et excision en Afrique noire : en Afrique noire, les hommes et les femmes d’aujourd’hui sont des peureux et d’autres deviennent des pédalos tout simplement parce qu’ils ne subissent plus les dures épreuves de la circoncision d’antan

Pourquoi les hommes et les femmes de nos jours sont des peureux ? Parcequ’on leur circoncit à l’hôpital avec de l’anesthésie qui atténue les douleurs. Le résultat n’est plus 100% hommes, mais plutôt 20%. Jadis en Afrique noire, la circoncision et l’excision étaient par essence initiatiques. Il ne s’agissait pas des opérations d’usage banales, mais ces opérations étaient précédéeset suivies de pratiques fondamentalement initiatiques. 

Ce fut une éducation dure et rigoureuse, capable de rendre les initiés circoncis des hommes et des femmes forts et dignes, plus forts et dignes d’affronter courageusement le combat et les défis de la vie.

Personne ne peut être initié aux choses traditionnelles Kamites « en Afrique noire profonde » s’il n’est pas circoncis, mais le but de la circoncision et de l’excision était aussi de lutter efficacement contre l’homosexualité, considérée comme comme « Contre nature ». Et oui ! Il n’y aurait pas eu d’homosexualité en Afrique noire profonde, les ancêtres ne l’ont jamais autorisée. C’est une abomination. Et celui qui nourrissait ces tendances a été immédiatement exclu de la société. Il est ainsi devenu un paria, qui vivait dans la forêt, loin de la société.

Mais la circoncision moderne est a l’origine de l’impuissance sexuelle qui prédomine de nos jours.

Le nombre élevé des impuissants sexuels ou du phénomène de faiblesse sexuelle, nous les devons au système moderne d’excision, de notre temps dit le patriarche « MINYEM Mi Ndje Tjanda », la circoncision se pratiquait sur des sexes moyennement matures, entre l’âge de 10 à 15 ans. Cela permettait au praticien de détecter la présence de chacune des veines. Alors qu’aujourd’hui, c’est sur les bébés dont les vaines ne sont pas encore décelables qu’on pratique la circoncision. Ce qui détruit pratiquement le sexe de l’enfant. 

Il faut préciser que la toute première purge d’un nouveau-né (garçon) chez les Basa’a, contenait un remède qui devrait commencer par entretenir sa virilité. Deux méthodes de circoncisions ont existé traditionnellement. Couché sur un toit, ou assis sur une pierre. Pour guérir nos blessures ? 

On les induisait de l’huile rouge, et on pratiquait une espèce de massage à l’aide des écorces d’un arbre (HEP), préalablement chauffées sur une flamme. La guérison était assurée en quelques jours. Et un engin près à servir toute la vie. À notre époque, l’impuissance ou la faiblesse sexuelle étaient des exceptions. Et le vieux insolent d’ajouter : « Prête-moi ta bamiléké pour une nuit, et je suis convaincu qu’elle ne voudrait plus partager ton lit. »

Circoncision et excision en Afrique noire

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