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Devoir de mémoire : il était une fois Thomas Sankara au FESPACO; nous en 1985 à l’occasion du Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (FESPACO); l’ancien président Burkinabè Thomas Sankara, paix à son âme, y brilla par sa présence

Thomas Sankara : un mode de vie, une gouvernance, un anti-impérialisme, un anti-colonialisme, un panafricanisme, une indépendance totale, une auto-prise en charge, une histoire, une vie inspiratrice pour toujours (…); Thomas Sankara reste une légende incontournable, une figure emblématique de la résistance et de la dignité du peuple Noir/Africain. 

On peut voir le Président Sankara bien entouré par des artistes Miriam Makeba d’Afrique du Sud, Tshala Mwana de la République démocratique du Congo, George Ouédraogo du Burkina Faso, Nayanka Bell de Côte d’Ivoire, Nahwawa Doumbia de Guinée et d’autres encore.  La chaleur panafricaine de Sankara avait alors réchauffé différentes personnalités africaines qui prirent part à ce festival. Pour montrer combien Thomas n’était pas seulement l’homme du peuple Burkinabè, mais également l’homme du peuple africain dans son ensemble, et pourquoi pas l’homme de tout le peuple noir où qu’il se trouve sur la planète terre.



Voici Dix raisons pour lesquelles l’Afrique n’oubliera jamais Thomas Sankara :

  • 1. Il a vendu la flotte gouvernementale de voitures « Mercedes et a fait de la renault 5 » (la voiture la moins chère vendue au Burkina Faso à l’époque), la voiture de service officielle des ministres.
  • 2. Il a réduit les salaires des fonctionnaires aisés (y compris le sien) et a interdit l’utilisation des chauffeurs du Gouvernement et des billets d’avion de première classe.
  • 3. Il a redistribué la terre des propriétaires féodaux aux paysans. La production de blé est passée de 1 700 kilogrammes par hectare (1 500 livres/acre) à 3 800 kilogrammes par hectare (3 400 livres/acre), rendant la nourriture traditionnelle autosuffisante.
  • 4. Il s’est opposé à l’aide étrangère en disant que « Celui qui vous nourrit, vous contrôle ».
  • 5. Il s’est exprimé dans des forums comme l’Organisation de l’unité africaine contre ce qu’il a qualifié de pénétration néocolonialiste de l’Afrique par le biais du commerce et de la finance occidentaux.
  • 6. Il a appelé à un front uni des nations africaines pour répudier leur dette extérieure. Il a fait valoir que les pauvres et les exploités n’avaient pas l’obligation de rembourser de l’argent aux riches et aux exploitants.
  • 7. À Ouagadougou, Sankara a transformé le magasin d’approvisionnement de l’armée en un supermarché public ouvert à tous (le premier supermarché du pays).
  • 8. Il a obligé des fonctionnaires aisés à verser un mois de salaire à des projets publics.
  • 9. Il a refusé d’utiliser la climatisation de son bureau au motif que ce luxe n’était accessible à personne sauf à une poignée de Burkinabés.
  • 10. En tant que président, il a abaissé son salaire à 450 $ US par mois et limité ses biens à une voiture, quatre vélos, trois guitares, un réfrigérateur et un congélateur cassé.



Devoir de mémoire : il était une fois Thomas Sankara au FESPACO

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