Donc, on voit que dans le judaïsme, la classe des Lévites sacrifie des animaux, ils font des holocaustes en l’honneur de Jéhovah, cela ne pose pas de problème, mais quand les Noirs/Africains sacrifient des animaux pour leurs divinités, cela devient de la sorcellerie ou de la magie Noire. Pourtant, ce sont les mêmes pratiques et elles sont utilisées en Afrique depuis très longtemps.
Faut-il préciser en outre qu’en Afrique il n’est donné à personne de pratiquer des rites ou de participer à des rituels ? Il y a des spécialistes dans chaque tribu ou clan pour cela. Alors, qu’en est-il de l’apport des religions importées en Afrique ?? Il faut d’abord noter qu’en matière de pratiques religieuses, d’autres ont copié ce qui se passe en Afrique. Ils ont modifié certains aspects des rites, rituels et pratiques, mais curieusement, ils considèrent que ce qu’ils pratiquent est bien, mais ce qui se fait ou se pratique en Afrique est mal. Ils ont atteint leur objectif de créer une diversion pour dominer proprement le peuple Noir/Africain, mais tout le monde en Afrique n’est pas stupide de suivre aveuglément.
Beaucoup de Noirs/Africains ne connaissent plus les leurs (spiritualité, coutumes, cultures, rites, rituels et les plus essentiels de leurs langues Noires/Africaines sont superficiels, relégués au second plan), mais ils préfèrent se conformer à ce que font les autres; ils n’ont ni choix ni prérogative, encore moins de latitude pour se démarquer. Pour que la communauté Noire/Africaine soit libre, elle doit poursuivre et renforcer sa tradition de recherche de la vérité.
Il y a des conditions préalables, car la libération de la communauté dépend de sa capacité à discerner les véritables sources et causes de ses épreuves et tribulations de l’intérieur et de l’extérieur. Elle dépend également de la capacité d’une personne à résoudre ses problèmes sur la base de connaissances solides, d’évaluations objectives de sa situation et de sa capacité intuitive et bien développée à prendre des mesures conscientes, rationnelles et constructives. « Chers frères et sœurs Noirs/Africains, le secret de la puissance de chaque nation réside dans sa spiritualité originelle, c’est pourquoi l’effort principal des puissances coloniales a été de briser le lien des peuples colonisés avec leurs traditions afin de faciliter leur soumission ».
La doctrine coloniale est restée longtemps ancrée dans la mémoire collective de nombreux Noirs/Africains, l’évangélisation a obligé les parents à donner à leurs enfants les prénoms des soi-disant Saints, et donc à effacer leurs prénoms d’origine. « En pratique, il y a toujours plus de Rogers, en Afrique qu’en France, mais il n’y a pas de Kayikwabu en France ou en Angleterre, encore moins en Arabie saoudite ».