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Voici les paroles cachées de Jésus : la découverte de Nag Hammadi en Égypte (Kemet) en décembre 1945, près de la ville de Nag Hammadi, des paysans égyptiens déterraient fortuitement une jarre contenant treize codices de papyrus, des volumes reliés à plat comme nos livres et recouverts de cuir

Ils venaient de faire l’une des plus formidables découvertes de manuscrits anciens du XXe siècle. Dans un état de conservation variable, les 1156 pages inscrites renferment 54 œuvres différentes, la plupart inconnue par ailleurs, dont le fameux Évangile selon Thomas, un recueil de paroles attribuées à Jésus. 

L’Évangile de Thomas, l’Évangile de Philippe, l’Évangile des Égyptiens, l’Évangile de Marie-Madeleine et à peu près 50 Evangiles et documents chrétiens précoces furent découverts, enterrés secrètement, à Nag Hammadi en Egypte. Ces évangiles et ces anciens documents contenaient beaucoup en matière de sagesse spirituelle venant du Vrai Jésus pour « ceux qui ont des yeux qui voient et des oreilles qui entendent ». Ces merveilleux documents, datant de l’époque de Jésus, n’avaient pas été censurés par l’Empire Romain et, donc, ils différent beaucoup de la version du « Nouveau Testament de la Bible » approuvée par l’Empire Romain lors du Concile de Nicée.

Pour comprendre qui était vraiment « Jésus », vous devez attentivement lire le Discours de l’Ogdoade et l’Ennéade : voici un dialogue entre un fils et son père (Hermes grecque est en définitive le Dieu Djehouty-Thot des Égyptiens). D’après un texte d’EDFOU « Thot créa le monde par le Verbe »; Il est assimilé au LOGOS (VERBE), attribut que l’on donnera au Christ 2000 ans plus tard.

Discours de l’Ogdoade et l’Ennéade : Paroles attribuées à Jésus :

  • FILS : mon père, tu m’as promis hier de conduire mon intellect jusque dans l’Ogdoade et de me conduire ensuite moi-même jusque dans l’Ennéade. Tu as dit : c’est l’ordre de la tradition.
  • HERMÈS : oui, mon enfant, c’est bien l’ordre ; mais la promesse fut faite selon la condition humaine. Je te l’ai bien dit dès que j’eus commencé de te faire cette promesse ; je te l’ai dit, si tu t’en souviens, à chaque degré. Quand j’eus reçu l’Esprit grâce à la Puissance, je te transmis l’énergie : car, si l’intellection relève de toi, c’est en moi, pour ainsi dire, que la Puissance est conçue. En effet, lorsque j’eus conçu par la source qui coule en moi, je l’engendrai.
  • FILS : mon père, tu m’as bien exposé chaque propos. Pourtant, je suis déconcerté par ce propos que tu as tenu à l’instant. Tu as dit en effet : « C’est la Puissance qui est en moi ».
  • HERMÈS : je l’ai engendrée comme on engendre les enfants.…
  • FILS : ta parole est vraie; désormais, elle ne prête plus à contradiction. Ô, mon père, commence le discours de l’Ogdoade et de l’Ennéade, et compte-moi aussi au nombre de mes frères.
  • HERMÈS : prions, mon enfant, le Père du tout, avec tes frères qui sont mes fils, afin qu’il dispense l’Esprit, et que je parle.
  • FILS : comment prie-t-on, mon père, en union avec les descendances ?
  • HERMÈS : mon enfant, Cela n’est ni une nécessité ni une loi.
  • FILS : suivant ce qui a été dit, prions tous deux, mon père.
  • HERMÈS : (récitant une sorte de préface liturgique) Mon enfant, il convient que, de toute notre pensée, de tout notre cœur et de toute notre âme, nous priions Dieu, et lui demandions que le don de l’Ogdoade s’étende jusqu’à nous, et que chacun de nous reçoive par là ce qui lui est propre : à toi il appartient de saisir par l’intelligence, et à moi de pouvoir exprimer le discours grâce à la source qui coule en moi.
  • FILS : prions, mon père.

HERMÈS et son FILS, ensemble :

Je t’invoque, toi qui es celui qui domine sur le royaume de la Puissance. Celui dont le verbe se fait la naissance de lumière, et dont les paroles sont immortelles, éternelles, inaltérables !

Celui dont le vouloir engendrer la vie manifestée en tout lieu, et dont la nature donne forme à l’essence ! C’est de lui que se meuvent les âmes de l’Ogdoade et les anges. Car c’est lui dont le Verbe s’étend vers chacun de ceux qui existent; sa Providence parvient jusqu’à chacun dans le lieu. Il engendre chacun, lui qui a partagé l’Éon entre les Esprits. Il a créé toutes choses, lui qui est son propre contenant et soutient.
Tous les êtres en sa plénitude !

Dieu invisible, à qui l’on s’adresse en silence, dont l’image se meut en se gouvernant et se gouverne en se mouvant ! Puissant de la Puissance, toi qui es plus grand que la grandeur, plus glorieux que les gloires. Seigneur, accorde-nous une sagesse issue de ta Puissance. Parvenant jusqu’à nous, afin que nous nous fassions part mutuellement de la contemplation de l’Ogdoade et de l’Ennéade. Déjà, nous avons atteint l’Hebdomade, car nous sommes pieux, nous gouvernant dans ta Loi, et ta volonté, nous l’accomplissons toujours. En effet, nous avons marché dans ta voie et nous avons laissé derrière nous la malice, afin que nous fassions advenir la contemplation.

Seigneur, accorde-nous la vérité dans l’image, accorde-nous, par l’Esprit, de voir la forme de l’image qui est sans déficience; reçois de nous la réplique du Plérôme par notre action de grâces et reconnais l’Esprit qui est en nous. Car c’est par toi que le tout a été animé; car c’est de Toi, l’inengendré, qu’est issu l’Engendré. La génération de Celui-qui-s’engendre-lui-même se produit par toicomme génération de tous les êtres engendrés. Reçois de nous les sacrifices de discours que nous faisons monter vers toi de tout notre cœur et de toute notre âme et de toute notre force. Sauve ce qui est en nous, et donne-nous la sagesse immortelle.

  • HERMÈS : je suis l’Intellect et je vois un autre Intellect qui met l’âme en mouvement… Je l’ai dit, ô mon enfant, je suis l’Intellect. J’ai contemplé ! Il est impossible à la parole de révéler cela. En effet toute l’Ogdoade, ô mon enfant, ainsi que les âmes qui sont en elle et les anges chantent des hymnes en silence. Mais à moi, l’Intellect, ils me sont intelligibles.
  • HERMÈS : chante-la-moi donc, car je suis l’Intellect.
  • FILS : l’Intellect m’est intelligible. Hermès, celui que l’on ne peut interpréter, car il se retranche en lui-même ! C’est pourquoi, il n’est pas de créature qui puisse être privée de ta vie. Car c’est toi le Seigneur des citoyens en tout lieu. Ta providence est une sauvegarde. Je t’invoque, Père, Éon des Éons. Esprit, Être divin, Qui répand en esprit l’eau de pluie sur chacun ! Que m’en dis-tu, ô mon Père, Hermès ?
  • HERMÈS : de cela, je ne dis rien, ô mon enfant : il est juste, en effet, devant Dieu, que nous taisions ce qui est caché.
  • FILS : ô trismégiste, ne permet pas que mon âme soit veuve de la contemplation, Être divin, car tu as pouvoir sur toute chose, comme maître de tout le Lieu !
  • HERMÈS : ô trismégiste, ne permet pas que mon âme soit veuve de la contemplation, Être divin, car tu as pouvoir sur toute chose, comme maître de tout le Lieu ! Demande ce que tu veux en silence.

(le Fils se recueille quelques instants en silence)

  • HERMÈS : puisque tu as atteint le repos, vaque à l’action de grâces, car tu as trouvé ce que tu cherchais.
  • FILS : mais comment faut-il, ô mon Père, que je rende grâce, puisque mon cœur est plein à déborder ?
  • HERMÈS : il te faut pourtant faire monter ton action 15 de grâces jusqu’à Dieu et qu’elle soit écrite en ce livre impérissable.
  • FILS : je ferai monter l’action de grâces du fond de ma cour, Pour prier le terme du tout et le Principe du Principe. L’immortelle découverte de la quête des hommes, celui qui fait naître la Lumière et la vérité, celui qui sème le Verbe, l’amour de la vie éternelle ! Nul discours caché ne saurait pas parler de toi, Seigneur ! C’est pourquoi mon intellect veut te chanter ses hymnes chaque jour. Je suis l’instrument de ton Esprit, l’Intellect est ton plectre, et ton conseil joue sur moi un psaume. Je me vois moi-même. J’ai reçu la puissance de toi, car ton amour est venu jusqu’à nous.
  • HERMÈS : bien, ô mon enfant !
  • FILS : ô grâce ! Après cela, je rends grâce. En te chantant un hymne, car j’ai été vivifié par toi, quand tu eus fait de moi un sage.
  • HERMÈS : ce livre, ô mon enfant, écris-le pour le Temple de Diospolis en caractères hiéroglyphiques en le dédiant à l’Ogdoade qui révèle l’Ennéade.
  • FILS : je le ferai, ô mon Père, comme tu me le prescris maintenant. Ô, mon Père, le texte du livre, l’écrirai-je sur des stèles couleur turquoise ??
  • HERMÈS : ô mon enfant, ce livre, il convient de l’écrire sur des stèles couleur turquoise en caractères hiéroglyphiques, car c’est l’Intellect lui-même qui est devenu leur protecteur. C’est pourquoi, j’ordonne que ce discours soit gravé sur de la pierre et que tu le mettes à l’intérieur de mon parvis, sous la surveillance de huit gardiens et des neuf du Soleil. Que les gardiens mâles, à droite, aient un visage de grenouille et les femelles, à gauche, un visage de chat. Place en outre une pierre de lait en dessous des tables couleur turquoise, qui soit de forme quadrangulaire et écrit le Nom sur la table de pierre couleur saphir, en caractères hiéroglyphiques. Ô mon enfant, tu placeras cette pierre lorsque je serai dans la constellation de la Vierge, et que le Soleil sera dans la première moitié du jour, quand quinze degrés m’auront dépassé.
  • FILS : ô mon Père, toutes les paroles que tu dis, je les accomplirai avec zèle.
  • HERMÈS : écris donc une imprécation sur le livre, afin que le Nom ne soit pas détourné à des fins mauvaises par ceux qui liront le livre et dont ils ne luttent pas non plus contre les œuvres de la Destinée. Qu’ils se soumettent plutôt à la Loi de Dieu, sans l’avoir transgressée en rien, mais qu’avec pureté, ils demandent à Dieu sagesse et gnose. Et quiconque n’aura pas été tout d’abord engendré par Dieu, en usant des Leçons générales et des Leçons détaillées, ne pourra pas lire ce qui est écrit dans ce livre, bien que sa conscience soit pure en ce qui le concerne, qu’il ne commette rien de laid et n’y consente nullement. Cependant, parcourant chaque degré, il entrera dans la voie d’immortalité et ainsi, il parviendra à l’intellection de l’Ogdoade qui révèle l’Ennéade.
  • FILS : c’est ce que je ferai, ô mon Père.
  • HERMÈS : voici l’imprécation : je conjure, quiconque lira ce livre saint, par le ciel et la terre, et le feu, et l’eau, par les Sept Ousiarques. Et l’Esprit démiurgique qui est en eux, par le Dieu engendré, celui-qui-s’engendre-lui-même. Et l’Engendré, qu’il respecte ce qu’a dit Hermès !

Quant à ceux qui respecteront cette imprécation, Dieu se joindra à eux, ainsi que tous ceux que nous avons nommés, mais ceux qui passeront outre à cette imprécation, que, sur la tête de chacun d’entre eux, s’abat la colère de chacun des (dieux surent nommer) ! Voilà qui est vraiment parfait, ô mon enfant.

les paroles

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