KONGOLISOLO
Actualité

La beauté Noire/Africaine : le paradis perdu « Les hiérarchies créatrices n’ont pas créé Adam et Ève comme les premiers êtres humains; en descendant dans la matière, l’esprit humain a suivi le processus d’involution; et c’est après que le processus d’évolution a commencé »

L’être humain est passé des phases minérale, végétale et animale; cependant, pas exactement comme les minéraux, les plantes et les animaux d’aujourd’hui, mais dans des conditions analogues de chacun de ces règnes. Et c’est la femme qui fut l’espèce humaine la plus évoluée bien avant l’homme il y a plusieurs millions d’années, bien loin des 6000 ans de l’histoire de la création des religions abrahamiques (d’Adam et Eve.)

Généalogie de l’espèce humaine

En réalité, les races n’existent pas. Il n’y a qu’une seule race : la race humaine, l’espèce humaine ou le règne humain. Par conséquent, l’esprit humain suit son processus de pérégrination sous différentes formes :

  • La première femme a donné naissance à au moins deux filles, par définition, qui à leur tour ont donné naissance à deux groupes différents : le groupe L0 et le groupe L1-6;
  • Le groupe L1-6 a donné naissance aux groupes L1 et L2-6;
  • Le groupe L2-6 a donné naissance aux groupes L5 et L2-4,6;
  • Le groupe L2-4, 6 a donné naissance aux groupes L2 et L3, 4,6;
  • Le groupe L3, 4,6 a donné naissance aux groupes L6 et L3, 4;
  • Le groupe L3, 4 a donné naissance aux groupes L3 et L4;
  • Et le groupe L3 a donné naissance aux groupes M et N.

De nos jours, Le gène L0 se trouve davantage chez « Les Khoisan; les Hadza; les Sandawe »; Le gène L1 chez « Les pygmées Mbenga »; L2 et L5 chez « Les pygmées Mbuti, mais aussi en Afrique de l’Ouest », L6 et L3 « En Éthiopie tandis que M et N concernent le reste de l’humanité ».

Cela signifie qu’au niveau des mitochondries, pour un aborigène australien par exemple, ou pour un indien d’Amazonie, un scandinave est un cousin plus proche qu’un Noir/Africain. De même, toujours au niveau des mitochondries, pour un pygmée Mbuti, un Ecossais est un cousin plus proche qu’un pygmée Mbenga !

Étonnant non ? Il ne s’agit pas ici de simples coïncidences, mais des évidences scientifiques et génétiques. Ceci illustre la grande variété génétique de la population Noire/Africaine, mais aussi à quel point la notion de race n’a pas vraiment de sens. C’est une notion floue. Ainsi, les Jarawa des îles Andaman, pourtant très Noirs, sont plus proches génétiquement des tibétains que des Noirs/Africains.

On remarquera tout de même que le peuple le plus proche des premiers humains est le peuple San du Kalahari (Afrique australe) au regard également des résultats des récentes études génétiques. Cela semble être confirmé par une thèse expliquant pourquoi les langues de ces gens seraient les langues, mères de l’humanité. C’est là que la matrice linguistique demeure. Ce peuple n’a cessé de nous fasciner depuis la diffusion du film « Les dieux sont tombés sur la tête ». Nous sommes fascinés par leur langue, par leur mode de vie agréable, simple et insouciant.

En fait, l’attention de tous les autres peuples du monde devrait se porter sur ces peuples. Car ils représentent, pour toute l’humanité, le paradis perdu, le bonheur, le jardin d’Eden. Et leurs langues sont si attachantes. Chacun doit s’engager à apprendre le « Xoõ », par exemple, dont la richesse exceptionnelle en phonèmes est un argument en faveur de son statut de proche parent de la langue maternelle.

Que le peuple originel soit celui des héros du film « Les dieux sont tombés sur la tête ». Ce film ne peut que passionner quiconque le regarde, franchement parlant, mais ce n’est pas tout. En comparant les données des généticiens avec celles des paléontologues, nous n’avons pas seulement pu nous rendre compte que « L’homo sapiens archaïque », n’avait évolué vers l’homme moderne qu’en Afrique entre 200 000 ans et 100 000 ans avant le présent. Mais aussi qu’il aurait quitté l’Afrique il y a environ 70 000 ans pour remplacer progressivement les précédentes populations humaines telles que les Néandertaliens, les humains Denivosa, ou encore Homo erectus.

Cependant, ce que l’on sait aussi, c’est que de nombreuses espèces, dont l’homo sapiens, ont connu, juste avant cette migration hors d’Afrique, un goulot d’étranglement, c’est-à-dire une diminution drastique du nombre de leurs représentants. Certaines espèces ont même disparu. Selon de nombreux scientifiques, cette situation doit être liée à l’éruption du super volcan Toba à Sumatra il y a environ 74 000 ans. Le cataclysme fut si violent qu’il fut suivi d’un terrible hiver volcanique de plusieurs années, qui provoqua une baisse de température moyenne mondiale de 5°C, c’est-à-dire à court terme de grandes famines et à long terme une aggravation des glaciations. Seuls quelques milliers d’êtres humains auraient survécu à ce cataclysme.

Il y eut sans doute plusieurs groupes puisque l’on sait que la première femme mitochondriale est plus ancienne que l’explosion de ce super volcan. En tout cas, tous les hommes d’aujourd’hui seraient issus de ces petits groupes de ces chasseurs-cueilleurs qui ont survécu à un super volcan, dont une majorité parlait donc a priori un langage cliquable et dont certains sont probablement les ancêtres directs des pygmées et d’autres sont les ancêtres directs du peuple San. Et d’autres encore sont les ancêtres directs des aborigènes qui furent les premiers à migrer hors d’Afrique.

La beauté

Articles similaires

Laisser un Commentaire