KONGOLISOLO
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Le plus important pour un aliéné qui se repent; en vivant dans son monde d’aliénation et d’illusions, « Un aliéné est comme un prisonnier hors barreaux, qui se promène les yeux bandés et les mains liées »

C’est quand on lui libère la vue et qu’on le déchaîne qu’il s’aperçoit finalement où il se trouve exactement, qu’il est libre de tout mouvement et de toute action, et combien déplorable était sa situation ancienne; c’est l’essentiel du repentir d’un aliéné ci-après :

  • Quand j’étais un aliéné (…)
  • Quand j’étais un aliéné, je pensais que sans l’homme Blanc je vivrai, tels des animaux, dans la brousse. 
  • Quand j’étais aliéné, je pensais que les miens n’ont jamais rien apporté à l’humanité. J’étais convaincu que l’Afrique et les Noirs/Africains n’avaient pas d’histoire.
  • Quand j’étais aliéné, je prenais quelque chose pour vraie si et seulement si elle venait d’un homme Blanc. 
  • Quand j’étais aliéné, je me trouvais moche toutes les fois que l’on me disait que j’ai « Noirci ». Pour moi, avoir un teint Noir et des cheveux crépus étaient des signes de laideur.
  • Quand j’étais aliéné, je qualifiais la culture, la religion, la tradition des autres comme étant, « Civilisées et saintes », et les miennes n’étaient que « Sorcelleries, barbaries, animisme, magie Noire (…) »
  • Quand j’étais aliéné, j’appelais les ancêtres des autres « Héros, Seigneurs, sauveurs (…) »; et quant aux miens, je les appelais « Sorciers, vaut-rien, maudits (…) ». 
  • Quand j’étais aliéné, il m’arrivait de faire des nuits blanches, car la peur, d’être dans un feu éternel en enfer après ma mort, me tourmentait et me hantait. Je n’arrêtais pas d’accuser les miens de tous les malheurs qui m’arrivaient.
  • Quand j’étais aliéné, je voulais ressembler à tout le monde sauf à moi.



Cependant, j’ignorais que l’homme Noir/Africain est le premier homme à habiter la terre.

  • J’ignorais que l’Afrique est le berceau de l’humanité et de toute civilisation. 
  • J’ignorais que le teint Noir et avoir la Mélanie est un privilège et la meilleure chose qu’aucune autre race n’a pas. 

Depuis que je me suis affranchi, j’ai découvert qu’il n’y a pas de vie semblable à celle que l’on vit sur terre. J’ai décidé alors d’assumer mes actes et de ne pas les mettre au compte d’un gars barbu assis là-haut sur son trône, gratifiant les autres de « Richesses, gloire, honneur, célébrité, domination, santé, prospérité, paix (…) »; et punissant les autres de « Pauvreté, de malheur, de misère, de guerres, de maladies, du sous-développement, de la mort, de la malédiction (…) » 

Je ne me soumets pas non plus à la volonté de qui que ce soit. Je vis en paix avec moi-même en magnifiant mes nobles ancêtres pour cet héritage combien riche et noble qu’ils m’ont laissé. Et pour moi, « C‘est ça le plus important ! »


un aliéné

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