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Devoir de mémoire : pour comprendre les étapes de la guerre en Irak (2002-2011), il suffit de connaître la chronologie suivante, (1ère étape (2002) avant le déclenchement de la guerre); « Le 29 janvier, les vieux démons de George Bush possèdent Bush Junior ! Lors du discours sur l’état de l’Union, le président américain George W. Bush déclare que (l’Irak, l’Iran et la Corée du Nord forment un axe du mal contre lequel il promet d’agir) »

Le 7 avril, le Premier ministre britannique Tony Blair s’est joint à la danse. Il envoie un avertissement à l’Irak en raison de la politique américaine, faisant référence au renversement par la force de tout régime menaçant la sécurité internationale; le 5 juillet, l’armée est repositionnée pour la guerre.

Selon le Daily (The New York Times), l’armée américaine aurait secrètement élaboré un plan d’attaque massive contre l’Irak, avec des centaines d’avions de combat et quelque 250 000 soldats ; Le 8 juillet marque le début de la recherche du bouc émissaire. Washington veut (un changement de régime) et utilisera (tous les moyens) pour renverser Saddam Hussein, a déclaré George W. Bush.

Du 12 au 14 juillet, des officiers irakiens en exil et des représentants de l’opposition ont créé un Conseil militaire à Londres pour renverser Saddam Hussein. Le 2 août, le gouvernement irakien veut rassurer l’ONU sur le fait qu’il n’y a pas d’armes de destruction massive en Irak. L’Irak invite Bagdad Hans Blix, chef de la Commission de contrôle, de vérification et d’inspection des Nations Unies (COCOVINU), à discuter d’une éventuelle reprise des inspections de la Commission chargée d’assurer le désarmement de l’Organisation des Nations Unies en Irak.

Le 12 septembre, le président américain George W. Bush a réitéré sa volonté d’attaquer l’Irak. Appelant l’ONU, avant sa 57ème Assemblée générale, à agir résolument pour gagner le respect de Bagdad, le président américain évoque une (Action Inévitable), contre l’Irak ; 16 septembre Koffi Annan, secrétaire général de l’ONU, annonce que l’Irak accepte sans condition le retour des inspecteurs du désarmement.
Le 17 septembre, le secrétaire d’État américain Colin Powell a déclaré que les États-Unis souhaitaient une nouvelle résolution de l’ONU pour garantir que l’Irak respectera ses engagements en matière de désarmement.

Le 19 septembre, le président américain demande au Congrès l’autorisation d’utiliser l’armée américaine contre Bagdad si nécessaire. Le 20 septembre, l’administration Bush a présenté sa stratégie de sécurité nationale, qui comprenait des attaques préventives contre (les États voyous), le 11 octobre, la demande de Bush a reçu une réponse favorable du Congrès. Le Congrès américain autorise le recours à la force armée contre l’Irak.

Le 16 octobre, l’ONU tente de calmer le jeu, mais en vain. Lors d’un débat public au Conseil de sécurité, Koffi Annan appelle à donner une dernière chance à Bagdad, le 18 octobre, l’administration Bush se laisse aller à des postures. Washington accepte que le Conseil de sécurité soit à nouveau saisi avant un éventuel recours à la force, mais souhaite une résolution unique et forte. Le 8 Novembre, le Conseil de sécurité tente de se rendre maître du jeu. La résolution 1441 est votée à l’unanimité par le Conseil de sécurité. Il donne à Bagdad sept jours pour accepter « cette dernière chance de se conformer à ses obligations en matière de désarmement ».

Le 13 novembre, l’Irak a une nouvelle fois fait preuve de bonne foi. Le gouvernement irakien accepte sans réserve la résolution 1441, qui durcit le régime des inspections sur son sol; le 25 novembre, arrivée à Bagdad de 17 experts de la COCOVINU et de l’AIEA (Agence internationale de l’énergie atomique) par la résolution 1441. Le 3 décembre, renouvellement de la résolution Pétrole et Alimentation. L’ONU adopte à l’unanimité la résolution 1447, qui renouvelle pour six mois le programme (pétrole contre nourriture), qui autorise Bagdad à vendre une quantité limitée de pétrole pour acheter de la nourriture et des médicaments.

Le 7 décembre, Saddam Hussein s’améliore. L’Irak soumet à l’ONU une déclaration sur ses programmes militaires, un énorme rapport de 11 800 pages, tandis que Saddam Hussein présente pour la première fois des excuses au peuple koweïtien pour l’invasion de l’émirat en 1990. Le 17 décembre, manipulation des opposants irakiens. L’opposition irakienne, réunie à Londres avec le soutien de Washington, a adopté une déclaration politique appelant l’Irak après Saddam Hussein à se transformer en un Etat fédéral démocratique, débarrassé de ses armes de destruction massive. 19 décembre : la diplomatie américaine bloque la machine. « La déclaration irakienne utilise peut-être le langage de la résolution 1441, mais elle ne fait rien pour répondre aux exigences de cette résolution », a déclaré le secrétaire d’État américain Colin Powell.

Le 20 décembre, preuves peu convaincantes de l’existence d’armes de destruction massive en Irak. Le chef des inspecteurs de l’ONU, Hans Blix, a critiqué la Grande-Bretagne et les États-Unis pour ne pas avoir fourni suffisamment de renseignements sur les sites irakiens qui, selon eux, abritent des armes de destruction massive. « Avant le déclenchement de la guerre, Bush Jr utilisait sa diplomatie du (cavalier seul). Comme dans la fable de La Fontaine (le loup et l’agneau), malgré des preuves peu convaincantes, il a attaqué l’Irak. On se souviendra toujours de ses paroles : (J’ai décidé seul de bombarder l’Irak) ».

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