« Le débat est ouvert ! »
Dire que Dieu veut le bien revient à raisonner sur Dieu comme sur l’homme. Le bien est défini par Dieu lui-même, l’homme aussi. Comme l’homme est une création de Dieu, Dieu connaît tout son comportement.
Et si Dieu a créé le monde pour juger l’homme, Dieu est en fait en train de se juger lui-même ; le résultat est connu à l’avance. Dieu connaît l’issue du jugement final (et soit dit en passant l’a choisi lui-même). Alors, pourquoi fait-il passer par l’examen ??
Y aurait-il une dépendance de Dieu à l’égard du bien qu’il a lui-même créé, une nécessité irrésistible pour lui à réaliser ce bien dont il a créé la notion, pas seulement la réalisation ?? « Peut-on chercher quelque chose dont on forge l’idée a priori et arbitrairement, sachant qu’on la forge a priori ?? »
En tout cas, Dieu ne peut récupérer pour de bon dans le monde que ce qu’il y a mis lui-même, puisque le monde se présente à lui dans la totalité de sa temporalité.
Le désir de faire le bien est similaire au désir de réaliser toute autre caractéristique du monde (également arbitrairement définie): la taille, la couleur (…). Si la création du monde répond à un désir de tester quoi que ce soit, cela est incompatible avec l’omniscience qui se produit facilement dans un test. (Un extrait sur les incohérences de Dieu)