Devoir de mémoire – Débat : les religions sont-elles des drogues ? Karl Marx, après avoir étudié rationnellement les sociétés religieuses et leurs adeptes, en est venu à déduire que (la religion est l’opium du peuple, ce qui suggère que les religions sont des drogues et que ceux qui les fréquentent sont à leur tour des toxicomanes); « Qu’est-ce qu’une drogue ?? Selon certains dictionnaires, c’est une substance ou toute autre chose qui permet de modifier la perception ou d’altérer la réalité pour la rendre plus supportable… Vrai ou Faux ?? »

« Le débat est ouvert ! »

Essayez d’en parler avec un chrétien, il vous le confirmera avec plaisir : (il vous dira que la vie se termine avec la mort; alors que la religion permet d’espérer une vie éternelle après la mort. Il vous dira aussi que la religion apporte des réponses aux questions difficiles et éthiques qui se posent au cours de l’existence humaine).

La définition du médicament est bien énoncée. Ce qui est difficile est rendu facile avec des dogmes, des croyances, des arguments d’autorité (Dieu d’Israël, Jésus-Christ, le Saint-Esprit, la Vierge Marie, les Saints, les Pères de l’Église), avec des aspects tragiques (la mort), la vie semble devenir facile (des choix difficiles sont faits pour vous) et sans fin (la vie éternelle ou l’enfer après la mort).

Bien entendu, la dure réalité reste ce qu’elle est ! Seule la perception a changé. Et comme toutes les drogues, la religion a des effets secondaires. Le plus grave est sans doute celui du détachement de la réalité, qui s’observe également chez les amateurs de drogues dites (douces), a priori importante pour tout humain. « Comme la vie, les relations avec les proches perdent de l’importance pour le toxicomane – Il se considère désormais comme un passager sur cette terre, en route vers la vie éternelle, et perd du temps durant sa courte vie terrestre, le paradis ou le ciel imaginaire, considéré comme sa vrai demeure ».

Soudain, perdre un être cher, un ami, ou un proche, s’inquiéter ou se préoccuper pour lui; deviennent des choses de peu d’importance. Un autre effet secondaire commun à la plupart des drogues est que la dépendance rend l’obtention de la prochaine dose d’une importance primordiale pour le toxicomane. Cela signifie que les chrétiens peuvent être très agressifs envers ceux qui critiquent leur religion – à première vue, cela est difficile à comprendre. « Pourquoi quelqu’un devrait-il se mettre en colère si ses opinions philosophiques sont critiquées ? »

L’explication, dans le cas du chrétien, c’est qu’il se rend compte que nos critiques pourraient le conduire au doute (de sa foi ou de sa vérité révélée une fois pour toutes), ce qui revient en fait à le priver de sa drogue : Il devient donc tout aussi agressif que l’héroïnomane ou le paranoïaque à qui on tenterait d’arracher la seringue avec laquelle il s’apprête à prendre sa prochaine dose.