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La vie après la mort selon les traditions Noires/Africaines : l’enfer et la damnation éternelle n’existent pas dans la culture Noire/Africaine; avant l’arrivée des missionnaires, les cultures Noires/Africaines n’avaient jamais cru aux (Feux de l’Enfer), où les pécheurs, les délinquants ou tout autre méchant iraient après leur mort brûler pour l’éternité; « L’idée de l’enfer était si absurde qu’on aurait pris pour un ivrogne ou un fou pour le dire ! En fait, les Noirs/Africains croyaient fermement à la réincarnation génétique comme le seul moyen possible de revenir de l’au-delà et de réintégrer la réalité mortelle »

C’est la raison pour laquelle beaucoup de gens croient qu’après la mort d’une personne, l’âme ou l’esprit réapparaît à travers un nouveau-né dans la famille nucléaire ou élargie. Ainsi, chez de nombreux peuples, comme le peuple Igbo du Nigeria, à la naissance d’un enfant, un rituel divinatoire spécial était pratiqué pour découvrir quel ancêtre était revenu à travers l’enfant. À plusieurs reprises, la famille a tenté d’identifier cette réincarnation par la présence d’une tache de naissance ou par des déclarations que l’enfant faisait lorsqu’il savait parler et qui, à ce moment-là, devenaient une réplique complète de l’enfant. Un proche parent décédé, de donner ou d’ajouter le nom de ce(ces) ancêtre(s) dans son nom de famille, car c’est ainsi que la plupart des traditions et cultures Noires/Africaines considéraient la vie après la mort.

Il y avait donc une forte croyance selon laquelle, quels que soient les péchés qu’ils avaient commis avant leur mort, le défunt pouvait revenir dans notre monde pour se racheter, mais que si quelqu’un avait eu une très mauvaise vie ici sur terre, il devait revenir et être puni pour cela, que ce soit sous la forme d’un animal ou d’un arbre. C’est un peu comme la croyance indienne en la métempsycose. L’homme devait donc répondre de ses actes selon la (Loi de cause à effet). Car personne ne récolte ce qu’il n’a pas semé. C’était la croyance générale parmi la plupart des groupes ethniques Africaines. C’est encore le cas aujourd’hui dans de nombreuses sociétés, comme celles d’Akamba (Kenya), d’Akan (Ghana), de Lango (Ouganda), de Luo (Zambie), de Ndebele (Zimbabwe), de Sebei (Ouganda), de Yoruba (Nigeria), de Shona (Zimbabwe), de Nupe (Nigeria), d’Illa (Zambie) et bien d’autres.

Il existe bien sûr différentes interprétations et compréhensions de ce processus de réincarnation. Certaines sociétés croient en une réincarnation (partielle) d’un ancêtre au sein de la même famille, tandis que d’autres croient qu’il s’agit d’un cycle continu de renaissances jusqu’à ce que l’être humain atteigne enfin la perfection après avoir parcouru plusieurs fois la roue des renaissances et appris toutes les leçons à travers expérience ici sur terre. Par conséquent, l’esprit humain, pour apprendre toutes les expériences, doit se réincarner plusieurs fois en homme et en femme.

La réincarnation est connue sous de nombreux noms dans différentes ethnies. Chez les Yorubas du Nigeria, la renaissance est évoquée de diverses manières. On peut l’appeler (Yiya omo, ce qui signifie tirer d’une branche ou redevenir un enfant, et Atun-wa, qui signifie un autre à venir). Les Igbo l’appellent (Iyi uwa ou Ino uwa, ce qui signifie revenir à la vie, car ils croient que la mort est la fin d’une vie et une porte vers une autre, où la personne doit renaître car la réincarnation est une nécessité spirituelle). C’est ainsi que les Noirs/Africains considéraient la vie après la mort jusqu’à ce que le christianisme corrompt leur nature égalitaire et leur haute conscience, mais depuis que ces mensonges ont endoctriné la conscience Noire/Africaine, les Noirs/Africains christianisés ont abandonné leur destin entre les mains d’un Dieu d’Israël imaginaire. « Cela aurait pu permettre le pillage de leurs terres par des étrangers, car ils n’ont pas riposté, car ils pensaient que ce Dieu imaginaire d’Israël se battrait pour eux et croyaient que la récompense de leurs souffrances de la part des autres leur permettrait d’aller au paradis imaginaire. C’est pourquoi, aujourd’hui encore, ils croisent les bras et ne font rien pour combattre contre cela, à part prier un être imaginaire censé punir l’oppresseur à leur place et qui l’enverra en enfer. (Les Européens peuvent s’accrocher à leurs histoires de paradis et d’enfer) ».

Alors chère diaspora Noir(e)s/Africain(es) et peuples Noirs/Africains du continent, libérez votre esprit de cette peur et de cet esclavage mental car vous êtes divins. Et rappelez-vous que ni le paradis ni l’enfer n’existent réellement. Et cette réincarnation est le seul chemin spirituel que nous devons prêcher et suivre pour atteindre la perfection et évoluer.

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