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Devoir de Mémoire : À l’époque de l’esclavage, la Bible dédiée aux esclaves (Noirs/Africains) était différente de celle des maîtres, (pendant des siècles, la Bible a été utilisée pour diffuser un message de liberté à travers le Christ, mais à un moment donné elle a été utilisé à des fins beaucoup plus sombres; au Musée de la Bible à Washington DC, une copie de la soi-disant Bible des Esclaves/Noirs/Africains est exposée); « Cette Bible, utilisée par les maîtres d’esclaves au début des années 1800, est très différente de celle utilisée aujourd’hui (L’Université Fisk de Nashville, Tennessee annonce qu’il n’existe que trois exemplaires de cette Bible, et que celui présenté à Washington est le seul exemplaire, aux États-Unis) »

La Bible des Esclaves commence par l’histoire de la création. Ensuite, Joseph est vendu comme esclave par ses frères, ce qui est une bonne chose pour lui, a déclaré Schmidt à CBN News. (Nous évitons la libération des Israélites réduits en esclavage en Égypte), a déclaré Schmidt.

Le plus important, c’est ce qui manque. La Bible King James typique, (la Bible du roi Jacques) compte 66 livres, mais celle-ci contient tout ou partie d’environ 14 livres de l’Ancien Testament, explique Anthony Schmidt, PhD, conservateur associé de la Bible et de la religion en Amérique. Des Bibles comme celle-ci, ainsi que des catéchismes, étaient utilisées pour transmettre un message spécifique aux esclaves.

D’autres références à la liberté ont également été omises:

Ils mettent l’accent sur les thèmes de la soumission, et c’est la même chose avec le Nouveau Testament, a-t-il déclaré. Le livre entier de l’Apocalypse est laissé de côté, il n’y a donc pas de nouveau royaume, pas de nouveau monde, rien à espérer, a expliqué Schmidt. Ils mettent l’accent sur les thèmes de la soumission, et c’est la même chose avec le Nouveau Testament, a-t-il déclaré. « Le livre entier de l’Apocalypse est laissé de côté, il n’y a donc pas de nouveau royaume, pas de nouveau monde, rien à espérer, a expliqué Schmidt. La plupart des esclaves étaient analphabètes ou n’avaient pas le droit de lire, alors quel serait l’intérêt d’une telle Bible ? »

Le mouvement abolitionniste commençait à faire des vagues des deux côtés de l’Atlantique, a déclaré Schmidt. Une façon pour les propriétaires d’esclaves de lutter contre la pression des abolitionnistes était de leur dire qu’ils étaient de bons chrétiens qui enseignaient Dieu d’Israël à leurs esclaves. Malgré les lourdes rédactions, le message de l’Évangile ne serait pas contenu.

La vérité de la parole de Dieu d’Israël avait été apportée aux plantations par des prédicateurs en visite et des esclaves instruits. De plus en plus de confessions ont fait un effort concerté pour aller prêcher dans les plantations, a déclaré Schmidt. Ces missionnaires, souvent des ministres baptistes et méthodistes, ont alimenté le mouvement abolitionniste.

La parole de Dieu d’Israël s’est également répandue à travers le chant. « Par tradition orale, vous pourriez avoir une personne qui ne savait pas lire, mais qui avait entendu écrire. Il a été maintenu en vie grâce à des histoires ou à des spiritualités, a déclaré Schmidt ». Beaucoup de ces chants ou spirituels, sont encore chantés dans les églises aujourd’hui !

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