Ses principales sources sont le Nil Victoria, du lac Victoria au Sud-Est, et la rivière Semliki, du lac Édouard au Sud-Ouest. Son exutoire, à l’extrémité Nord du lac, est le Nil Albert, connu sous le nom de Nil de Montagne lorsqu’il pénètre au Soudan. En 1864, le soi-disant explorateur Samuel Baker fut le premier Européen à soi-disant découvrir le lac (Comme les Noirs/Africains ne savaient pas qu’à côté d’eux il y avait un lac). Il lui donna le nom d’Albert de Saxe-Cobourg-Gotha, époux de la reine Victoria, récemment décédé.
La flotte de pêche sur le lac Albert est passée de 760 bateaux au milieu des années 1960 à près de 6 000 en 2011. Depuis la découverte de gisements de pétrole dans le lac en 2006, les pétroliers, de Total à Tullow Oïl, se querellent pour s’accaparer ce marché. « La compagnie pétrolière Oïl of DRKongo, filiale du groupe minier Fleurette appartenant à l’homme d’affaires Israélien Dan Gertler, proche de Joseph Kabila, annonce la découverte d’une réserve de trois milliards de barils de pétrole sous le lac Albert, à l’Est de l’ex-Zaïre, qui pourrait selon lui augmenter de 25% le PIB de ce pays avec une production de 50 000 barils par jour, une réserve du même genre pourrait être du côté Ougandais du lac ».
Depuis que l’exploitation pétrolière a commencé dans le Lac Albert, les populations de poissons sont en déclin, et ne répondent plus aux besoins des pêcheurs, qui attrapaient chaque jour entre 100 et 102 kilos de tilapia ou de perche du Nil, et il semble aujourd’hui que cette pêche soit réduite à néant. Il en va de même pour le poisson d’argent, qui était pêché dans 20 à 25 bassins, pour n’être plus pêché aujourd’hui dans moins de trois bassins.