Mais présentant des variations typologiques locales, qui représentaient les effets à court et à long terme des forces évolutionnaires du flux génétique, de la dérive génétique et de la sélection sexuelle influencée par la culture et la géographie (Nancy C. Lovell, 1999, p.279). Dans la zone appelée aujourd’hui Libye qui est principalement désertique et oasienne, il y a toujours un élément « Africoïde » visible dans les populations sédentaires.
Et il en est de même pour les Fellahin d’Egypte, qu’ils soient coptes ou musulmans, dont les études ostéologiques ont montré que cet élément était encore plus fort pendant les temps présynaptiques, lesquels reflétaient un mouvement précoce vers le Nord le long des rives du Nil qui, à cette période, étaient encore fortement boisées. (Human Populations, Encyclopédie Britannica, éd. 1974 et 1982).
Les premières cultures de Merimde, Fayoum, Badari, Naqada I et Naqada II sont essentiellement Africaines pour lesquels les premières coutumes sociales et les croyances religieuses africaines étaient la racine et le fondement de l’ancien mode de vie égyptien. (Thurston 1976).
Parmi les populations mondiales actuelles, le profil STR autosomique de Ramsès III est le type plus fréquent dans la région africaine des Grands Lacs, où il est environ 335,1 fois plus fréquent que dans le reste du monde tout comme il est également le plus fréquent en Afrique australe, où il est environ 134,6 fois plus fréquent que dans le reste du monde. En plus, les deux profils autosomiques STR sont également présents dans la région du Levant incluant les populations actuelles.
À cet effet, les résultats de l’ADN dans les régions du monde actuel peuvent en partie exprimer les changements démographiques en Afrique après l’époque de Ramsès III. Et pour lesquels l’ADN des populations actuelles de l’Afrique australe et des Grands Lacs africains montre, dans une certaine mesure, leurs liens génétiques avec les populations locales anciennes qui vivaient auparavant près de l’Égypte du Nouvel Empire ainsi qu’à travers les grandes migrations nilotiques et bantu de ces 3 000 dernières années.
Aussi des preuves d’ADN ont nettement confirmé que le père de Tut-Akhenaton et d’autres dirigeants de la «période d’Amarna» possédaient également les liens de parenté les plus étroits avec la population de l’Afrique du Sud, et en particulier avec celle de la région des Grands Lacs, même s’il existe bien sûr, ceux qui essaient toujours de nier, ou bien d’ignorer les preuves.
Voilà pourquoi, nous avons par exemple Hat-Shep-Suwe.t plus connue sous le nom d’Hatchepsout au cours de la période Amarna, qui elle-même possédait un visage typiquement Africain tout comme son père Thoutmosis I, pour laquelle beaucoup de récits anciens démontrent maintenant qu’elle était probablement l’une des plus Grandes Makedas ou « Reines » de Sheba et dont le visage presque royal de Winnie Mandela, qui rappelle nettement celui d’Hatshepsut, reflète encore le fort Lien Génétique aujourd’hui confirmé entre les anciens Égyptiens, les Africains du Sud et les populations de la Région des Grands Lacs.