Par conséquent, ces résultats sont importants pour permettre aux gouvernements comme aux organismes de réglementation internationaux de mener des évaluations du risque, et de trouver un équilibre entre les risques et les avantages de la consommation de viande rouge et de viande transformée, ainsi que de formuler les meilleures recommandations alimentaires possibles.
En revanche les produits carnés, aussi appelés viande transformée, ont été classés comme étant cancérogène pour l’homme, (groupe 1). Il s’agit selon l’étude, de viande qui a été transformée par salaison, maturation, fermentation, fumaison ou d’autres processus mis en œuvre pour rehausser sa saveur ou améliorer sa conservation.
Ces produits carnés contiennent du porc ou du bœuf, mais peuvent également contenir d’autres viandes rouges, de la volaille, des abats ou des sous-produits carnés comme le sang, ce qui est le cas de la charcuterie. De son côté, l’Institut nord-américain de la viande estime que l’agence défierait à la fois le sens commun et des dizaines d’études ne montrant pas de corrélations entre viande et cancer, et d’autres montrant les nombreux bénéfices sanitaires d’un régime incluant de la viande.