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Le « Ni et le Di », dans la philosophie Bambara : chez les Bambara, ce peuple d’Afrique de l’Ouest, principalement au Nord du Mali, le « Ni/Nyi », est le principe de vie immatérielle, la source de « Vie impalpable », par opposition à « Di, qui est la vie physique; le Nyi », tient au feu et à l’air, tandis que le « Di », tient à l’eau et à la terre; on retrouve ces éléments essentiels de l’ancienne philosophie

Le « Nyi », est l’énergie qui anime le corps. Ce principe « Nyi », en rayonnant sous la forme de « Nya », créé dans le noyau interne et autour de la personne un « Flux intermittent », c’est-à-dire le « Nya-Nya », extrêmement rapide, une sorte de champ vital ou magnétique qui se propage à travers et dans le corps. Le témoin de ce rayonnement est le regard « Nye », dans lequel se lit son intensité; les yeux étant le miroir de l’âme.

Le « Nya », assimilable dans une certaine mesure à l’énergie vitale, disparaît à la mort pour faire place au « Nyama », qui évoque par certains de ces aspects la vie privée, la conscience, l’inconscient et le subconscient.

Quant au « Di, Double de la personne », c’est la représentation intérieure et extérieure, selon les cas, de l’être intime, mais le plus à noter dans la psychologie profonde des Bambara et Malinké (Madingue) est que toute personne évolue à partir d’un substrat : « Ba », qui est à la fois biologique, culturel et spirituel. La plénitude de soi est à considérer comme l’épanouissement même du « Ba », qui est en l’homme. On pense irrésistiblement au « Ba » pharaonique, si lié à la vie dans la mort.

Si l’homme souffre sur cette terre, il participe déjà à l’aventure cosmique. L’homme, chez les Égyptiens de l’Antiquité, était conçu comme un être total, un être qui souffre dans sa chair sensible mais dont l’essence est de faire grandir, jusqu’à l’apothéose, la part spirituelle, divine, qui est en lui, depuis le commencement. de temps. Car tout est sorti du Démiurge et lui est revenu. De la même manière, le Démiurge, lui-même, s’est manifesté dans la « Noun », pour la première fois, qui est aussi l’occasion créatrice par excellence !

Le « Ni et le Di »

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