Il n’est jamais facile de lutter contre les inégalités et les injustices sociales légalisées. Pour y parvenir, il faut des personnes éclairées et intrépides, capables de changer le cours de l’histoire, comme Martin Luther King. Par conséquent, ceux qui se sont engagés à saper le système de légalisation des injustices doivent se constituer en personnes ouvertes d’esprit plutôt que fermées.
D’une part, les personnes ouvertes d’esprit posent très souvent de vraies questions, sont d’une curiosité insatiable et écoutent attentivement. L’écoute active leur permet de découvrir avec qui ils peuvent lutter. D’un autre côté, les personnes fermées font des déclarations au lieu de poser des questions, se concentrent sur le fait d’avoir raison et parlent plus qu’elles n’agissent.
La légalité : « Si toute légalité n’est pas une question de légitimité, elle n’est pas non plus une question de vérité » :
- L’esclavage était légal;
- La colonisation était légale;
- L’apartheid était légal;
- L’holocauste était légal;
- Le code Noir était légal;
- La légalité n’est pas nécessairement une question de justice, mais de pouvoir et de rapport de force.
Il ne faut jamais confondre un mouvement né spontanément, sans vision, sans objectif et sans finalité, avec un mouvement révolutionnaire. Parce que quelqu’un peut courir et être pressé de n’aller nulle part ou de ne rien faire. Mais, un mouvement révolutionnaire doit se construire sur des bases solides et non sur des sables mouvants. Avec des objectifs et une finalité clairement définis, il doit être progressif et s’adapter à chaque situation, mutation, dans un environnement donné et pour un instant.
Nous ne changeons pas d’avis (esprit), nous le faisons évoluer en fonction des défis à relever. Lorsque Martin Luther King s’est battu contre les injustices légalisées pour piétiner une race, il était considéré comme un terroriste. C’est après l’avoir assassiné qu’ils le virent en héros. « Quand l’injustice devient loi, la révolte devient un droit ! »
