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Les facettes du mensonge : parce qu’il a pour but de tromper, égarer, embrouiller, dénaturer ou altérer la vérité, le mensonge plusieurs facettes (Comme seul un mensonge a des versions différentes, l’esclave et le maître ne peuvent célébrer le même); l’un demandera la liberté quand l’autre priera pour conserver son bien ou sa position de suprématie; avec ça l’antagonisme n’aura jamais de fin; l’opprimé ne peut se libérer de l’oppresseur qu’en se libérant d’abord du Dieu de ce dernier; « Quelles sont les véritables racines historiques du monothéisme ? Scientifiquement parlant, le monothéisme actuel ne semble pas provenir des trois religions actuelles appelées monothéistes (Judaïsme, Christianisme, Islam) cela, tous les spécialistes sont unanimes pour l’affirmer »

Les textes sacrés des trois religions actuelles connues sous le nom de monothéistes, à savoir le judaïsme, le christianisme et l’islam, proclament en fait que pendant très peu de temps, l’univers émane d’un créateur unique. Si on prend la Torah (qui est l’héritage du scribe Esdras vers -459), la Bible (qui date du 1er siècle de l’ère occidentale) ou même le Coran (qui remonte à 830 de l’ère occidentale), on comprend mieux la réalité des choses quand on sait que l’écriture remonte au 4ème millénaire de l’ère africaine ancienne. Le terme monothéisme ne remonte qu’au 17e siècle. Il vient du grec (monos), « Eeul, unique » et de (theos), « Dieu » ou « Un seul Dieu ». Cependant, si tous les spécialistes concèdent aujourd’hui que ces trois monothéismes étaient en fait très tardifs et non originaux (les sémites comme les Européens sont issus du nomadisme et des spiritualités radicalement polythéistes), il serait bon de dire enfin quelle est la véritable source d’inspiration pour leur changement de direction spirituelle.

En vérité, c’est l’Afrique Noire qui a proclamé la première de l’histoire humaine, l’existence d’un Dieu unique et d’ailleurs, il y a plus de 5000 ans aujourd’hui. Cette vérité est indestructible scientifiquement, car il s’agit de textes sacrés Noirs/Africains écrits (vous avez bien lu … Écrits !) Et remontant à plus de 5000 ans. Plus précisément disent les anciens Grecs (ex. Diodore de Sicile), ce sont les anciens Éthiopiens (ancêtres des anciens Égyptiens qui vivaient au Soudan actuel) qui sont à l’origine de cette révélation au monde.

Didier Colin, spécialiste de l’égyptologie, a lui-même noté (1) : 

« En Egypte, ce fameux début a été figuré par un grand démiurge qu’on appelle autogène, car il semble qu’il se soit engendré (…) Quand est-ce que cette croyance en l’existence probable de un démiurge en arrière ?? (…) Ce qui semble digne d’intérêt dans ce concept de démiurge initial, apparu à la fin du IVe millénaire avant JC, période de la première dynastie pharaonique, c’est qu’il semble être l’inspiration du Dieu unique, invisible mais omniprésent, qui sera modelé par toutes les religions monothéistes. »

Le doute à ce sujet a été balayé par une batterie de chercheurs de renom tels qu’Erik Hornung, qui dans son ouvrage l’un et le Multiple, cite Eugène Grébaut qui, en 1870, concédait déjà que « Dans l’ancienne religion égyptienne, le monothéisme est incontestable », que Jean Claude Brinette souligne dans son article « La présence du monothéisme dans la religion égyptienne ». E. Hornung ajoute, en révélant la conclusion de Jean François Chabas, que « Les multiples dieux (égyptiens) ne sont qu’un seul (unique et même) aspect de l’Unique, du Suprême ». En 1885, l’égyptologue allemand Karl Lepsius a également admis, dans le premier volume de son ouvrage La religion et la mythologie des anciens Égyptiens, qu’il exprimait « La conviction que dès les premiers temps, les Égyptiens adoraient l’un, Dieu anonyme, incompréhensible, Éternelle dans sa plus grande pureté ».

Emmanuel de Rougé, le vicomte égyptologue nous a également donné ses conclusions sur la question, admettant qu’en parcourant les textes sacrés du kamit, « Une idée prédomine, celle d’un Dieu unique, primitif, éternel. Il est partout et toujours présent comme une substance existant par lui-même, celui d’un Dieu inabordable, car immatériel ! » La caractéristique essentielle de la religion (égyptienne) est l’unicité (c’est-à-dire le monothéisme) qui est exprimée de manière énergique par les formules « Dieu, Un, Seul, Unique et Inévitable », « Vous êtes le seul Être vivant toujours dans la vérité » , « Vous êtes le seul Être (éternel) qui n’a pas été créé mais qui a créé des millions d’êtres ».

Auteur d’une vaste étude sur les racines égyptiennes de l’islam préfacé par le professeur Babacar Sall, Papa Fary Seye affirme toujours, après avoir examiné les textes sacrés Noirs/Africains, que (2), « Dans les documents écrits, témoins de la brillante civilisation égyptienne, l’idée de l’unique Dieu est hors de doute ».

Quant à l’égyptologue français Auguste Mariette, il reconnaît avoir lui aussi perçu dans la tradition spirituelle égyptienne l’expression d’un « Dieu unique, immortel, invisible et caché, réservé aux seuls initiés du sanctuaire ». Si Emmanuel de Rougé nous a rappelé que les anciens Égyptiens affirmaient toujours avoir obtenu leur tradition spirituelle de leurs ancêtres Anou, le professeur Cheikh Anta Diop, met en évidence la primauté historique de la tradition monothéiste africaine sur les autres spiritualités qu’elle précède de plus de 3000 ans insistant sur le fait que « Le monothéisme dans toute son abstraction, existait déjà en Egypte, qui lui-même l’a emprunté au Soudan Méroïtique, Ethiopie des Anciens ». Mais encore faut-il l’admettre : aucune copie n’a jamais réussi à correspondre à un original !

  • Mais ce sont surtout les Textes sacrés Noirs/Africains qui révèlent cette vision d’un Dieu unique. Ils attestent que nos ancêtres Noirs/Africains ont été les premiers hommes à professer théologiquement depuis la fin du 4ème millénaire de l’ère africaine ancienne ceci : « L’origine de toute chose et le créateur de toute chose est l’unique Ptah »;
  • En égyptien ancien, le verbe « Pth » signifiant le verbe « Créér », l’appellation divine de « Ptah », signifie tout simplement le « Créateur » (en français, aussi, le nom « Créateur » procède du verbe « Créér »);
  • En réalité, il n’y a rien de surprenant dans tout cela quand on sait que les anciens ont nommé leur écriture « Médou Nétcher » (Médou = les mots et Nétcher = Dieu), que ce soit les Paroles de Dieu ou les Paroles divines (le terme hiéroglyphes est en fait un terme utilisé par les Grecs);
  • Enfin, tout le monde sait qu’en ayant exposé tous les textes importants des anciens Noirs/Africains dans la bibliothèque d’Alexandrie, il était alors plus facile d’opérer des plagiats. Quand Jean François Champollion les a remarqués en 1822 et qu’il a compris qu’il y avait une vérité cachée, où en étions-nous ??

 

Les facettes

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