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Mahmoud Harbi Farah est un homme politique djiboutien (la Côte française des Somalis et du Territoire français des Afars et des Issas ) : il est né approximativement en 1921 au village d’Ali Sabieh dont son frère, Ahmed Harbi, est « Okal et chef du village »

Pendant la Seconde Guerre mondiale, Mahmoud Harbi Farah s’est porté volontaire comme marin des Forces françaises libres avec le frère du sultan de Tadjoura, Ibrahim Mohamed.

Carrière politique et syndicale

Mahmoud Harbi Farah fonde le « Club de la jeunesse somalie et dankalie » en 1946, avec Hassan Gouled Aptidon, Mohamed Kamil Mohamed et Ali Aref Bourhan dont il devient président en 1948. En 1949, il est brièvement emprisonné à la suite d’affrontements liés à l’élection de Djama Ali comme sénateur. Dès 1951, Mahmoud Harbi Farah soutient la création d’un État somali. Il déclare une grève pour les 40 heures après avoir été élu président du «syndicat autonome» en 1953. Il est alors remplacé par Djama Ali Moussa. En 1956, Mahmoud Harbi Farah participe à la création de l’« Union des Syndicats Indépendants Autonomes » (USIA) qui œuvre à l’indépendance de à la Grande Somalie.

En novembre 1950 et septembre 1955, Mahmoud Harbi Farah est élu au Conseil représentatif de la colonie française. Mais, il est battu par Hassan Gouled Aptidon à l’élection sénatoriale de 1952. En juillet 1956, il devient député à l’Assemblée nationale française. En juin 1957, les listes de Mahmoud Harbi Farah et d’Ibrahim Mohamed gagnent l’élection de l’Assemblée du territoire français des Afars et des Issas. Suite à cette victoire, Mahmoud Harbi Farah devient vice-président du conseil du territoire, ministre des travaux publics et du port.

Pourtant, en septembre 1958, Mahmoud Harbi Farah appelle contre le maintien de la souveraineté française sur le territoire, mais le «Oui» l’emporte. Le résultat du suffrage dissout l’ancienne Assemblée du territoire et entraîne l’élection d’une nouvelle en novembre 1958 dans laquelle Mahmoud Harbi Farah n’obtient que 7 sièges sur 28. Mahmoud Harbi Farah quitte alors la colonie pour la Somalie, puis pour l’Égypte. « Mahmoud Harbi Farah meurt dans un crash d’avion en 1960 attribué aux services secrets français ! »

Posté par hommes-Djibouti 

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