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Empereur Ménélik II : l’Éthiopie est le seul pays Noir/Africain à n’avoir jamais subi les sévices et malheurs de la colonisation, grâce à l’Empereur Ménélik II, qui a su mener ses troupes au combat contre les aspirations colonialistes de toute entité exogène, notamment les Italiens « L’empereur mourut le 12 décembre 1913 »

Fils du roi Hailé Menekot, gouverneur de la province éthiopienne de Shewa et mort au combat contre le Négus (Empereur d’Ethiopie) Tewodros II, celui qui s’appellera Menelik II plus tard, est né en 1844 et s’appelait alors fils Abeto Menelik – Sahlé Maryam.– Sahle Maryam. Véritable guerrier, il partit en 1865 à la conquête du gouvernorat de Shewa. Par la suite, il s’attaquera au trône impérial; mais celui-ci appartient à un nouveau Negus Yohanne VI. Une défaite sans doute aussi liée à l’échec des alliances nouées avec les Français et les Egyptiens.

En 1875, après la perte d’une campagne militaire par Yohannes, Menelik n’a d’autre choix que de jurer allégeance en faisant preuve de soumission. Yohanne VI le confirme comme gouverneur de Shewa. Disposant d’hommes redoutables, bientôt, Ménélik est un homme puissant, son royaume s’est agrandi, à tel point qu’à la mort de Yohanne, il s’impose comme le nouvel homme fort de l’empire. Le 25 mars 1889, il est installé sur le trône et prend le nom de Ménélik II. Sous son règne, l’empire grandira encore plus. Menelik II a maintenant une armée surpuissante. De plus, les Italiens en paieront le prix. Après avoir fondé la capitale Addis-Abeba, Menelik II cherche désormais la reconnaissance. Il demande alors aux puissances coloniales présentes dans la région de le reconnaître comme un Négus. Dans cette optique, le traité de Wichale sera passé avec les Italiens.

Malheureusement, comme très souvent chez les Caucasiens, Menelik se fait arnaquer. Le traité est rédigé en deux versions. Dans la version amharique, il lui reste la possibilité d’utiliser la diplomatie italienne pour les communications avec les pays étrangers, tandis que dans la version italienne ce n’est pas une possibilité, mais une obligation. Une situation qui place de facto l’empire sous diktat colonial.

La manœuvre est belle, mais elle met l’empereur dans une rage noire. Pour les Italiens, Menelik II n’est qu’un autre nègre, alors ils essaient de le soudoyer avec deux millions d’armes. Chiche dit l’Empereur. De plus, Oreste Baraterie, le gouverneur italien de l’Érythrée (alors une colonie), était chargé de soumettre l’empire au pouvoir colonial. Avec 20 000 hommes, il veut prendre Menelik II en embuscade. C’est la localité d’Adoua qui est le site choisi pour les sales besognes; mais rien ne se passera, l’empereur tient déjà en otage une troupe de 1000 soldats italiens. Leur libération est subordonnée à la réouverture des négociations du traité. C’est un affront à la puissance européenne italienne.

Le 1er mars 1896, dans la nuit, après 3 mois de stationnement, le gouverneur Oreste reçoit l’ordre d’attaquer le camp de Menelik II. C’est le début de la mythique bataille d’Adoua. Au matin, les pertes sont telles que Ménélik II veut abandonner, mais ses vaillants officiers pensent pouvoir profiter de la géographie du terrain qu’ils maîtrisent. Le Négus, une troupe de 25 000 renforts. Avec ses 196 000 hommes, sa puissance monstrueuse en armement, Ménélik II écrase les troupes italiennes.

Empereur Ménélik II

 

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