Je crois qu’il faut d’abord nourrir les gens. Ensuite, on verra le sort de ceux qui veulent boire. Tous les burkinabè ne boivent pas de la bière, mais tous les burkinabè mangent chaque jour. Il y aura de la bière premièrement à condition que les gens aient fini de manger à leur faim, deuxièmement à condition que ce soit à partir de mil du Burkina.
Est-ce qu’un régime politique sérieux peut avoir comme préoccupation principale le sort des buveurs de bière ??
Source : interview de Inga Nagel publié dans Jeune Afrique le 11 novembre 1987.