KONGOLISOLO
Actualité

Mourir n’est pas la fin : l’homme est plus que l’homme; il y a quelque chose de plus tenu ou de plus subtil en dernier; ce que nous voyons en tant qu’homme est en fait l’enveloppe mortelle qui nous permet de nous exprimer dans le monde physique et d’acquérir des expériences à l’école de l’expérience, « Dans notre petit bout de terre »

Dès qu’une personne meurt, son identité change automatiquement, elle devient « Le corps ». Les gens utilisent des phrases comme : « Le corps est à la morgue, le corps vient d’arriver, le corps va demain au village pour l’enterrement … ». On appelle cela aussi le corps ou la dépouille. Pourquoi la dépouille ? Précisément parce que le corps est dépouillé de son essence essentielle: les véhicules supérieurs ou subtils : le corps vital, le corps du désir, l’âme et l’esprit.

Les gens et même vos proches, après votre soi-disant mort, ne vous appellent même plus par votre nom, ils hésitent, ils ont peur de vous, même de prononcer le nom par lequel ils vous ont toujours appelé. Pourtant, vous avez passé le temps à les impressionner ?? Toute votre vie vous les avez marquées. 

À la morgue, vous êtes identifié par un numéro et non par votre nom. À ce moment fatidique de votre dernier séjour sur terre, votre beauté, votre fortune, vos diplômes, vos titres et votre position sociale ne vous seront d’aucune utilité. Ce qui est vrai, nous sommes nés nus, mais nous retournons de l’autre côté du voile à cause de nos péchés.

La mort est évidente de l’évidence : « Enfants, jeunes, vieux, hommes, femmes, riches, pauvres, pieds nus, potentats … » Tous, sans exception, nous mourons. Un jour, l’ombre de la mort nous couvre au moment fatidique du franchissement du seuil entre le monde physique et l’au-delà. Chacun, quand il se réveille le matin, sans qu’on le lui demande, fait ses besoins physiologiques. Cela se fait automatiquement. Ne serait-il pas pareil de penser à la mort ??

Quand bien même la mort soit considérée comme le mystère des mystères, il faut y penser pour la démêler. S’il y a de la science pour rester en vie, il doit aussi y avoir « La science de la mort » pour bien mourir. Parce que mourir, ce n’est pas la fin !

Mourir n'est pas la fin

Articles similaires

Laisser un Commentaire