- Quels sont les systèmes de valeurs qui prévalaient dans nos sociétés d’antan ??
- Lesquelles résonnent encore en nous aujourd’hui ??
- Quelles sont nos forces ou atouts, nos faiblesses, opportunités et menaces qui pèsent sur notre existence ??
- Quelles valeurs avons-nous ??
- Ces valeurs sont-elles, après tout, axées sur le meilleur que les humains ont à offrir, quelle que soit leur origine ??
De notre incapacité à nous projeter ou à nous profiler, nous projetons des boucs émissaires et des sauveurs qui viennent d’ailleurs ; l’échec de la gestion étatique en Afrique francophone notamment y est avant tout imputable ; la facilité de prendre des raccourcis, la paresse et l’immobilité de ne pas se rendre au travail et de continuer le travail des anciens colons. Avec notre duplicité, ils ont mis en place un système que nous adoptons consciemment au lieu de casser les codes et de faire selon qui nous sommes. Nous sommes des communautés; et dans cette construction, seul le bien-être de la communauté prime sur celui de quelques individus. Il est temps de démêler ou de renouer ces schémas mentaux intériorisés et frénétiquement repris.
Aux jeunes générations, de grâce, intéressez-vous à l’histoire (surtout politique) de vos pays pour penser à des lendemains plus équilibrés. Nous sommes capables de réinventer ce continent(Africains) et nos États respectifs. Le monopole de la pensée n’est pas occidental.
Réfléchir (Penser), n’est pas l’apanage de certains peuples. Personne n’interdit aux Noirs/Africains de réfléchir (penser) profondément. De ces profondes réflexions naîtront des solutions que nous devrons mettre en lumière afin d’offrir au monde d’autres alternatives face à l’impasse dans laquelle s’enfonce actuellement l’humanité. Il n’y a donc qu’un seul jeu à jouer : le nôtre. Pas celui d’un quelconque impérialisme drapé d’un puissant arsenal militaire censé nous sauver, alors que les seuls intérêts d’un monde livré à l’ultra-libéralisme restent économiques. Soyons résolus à entrer dans le jeu ou à jouer notre rôle dans le concert des Nations.
Source : Ifrikia