Onésime lui expliqua donc qu’il existait une pratique extrêmement ancienne qui existait depuis presque toujours en Afrique, qui consistait à extraire une pustule d’une personne infectée à l’aide d’une épine pour gratter la peau puis à réintroduire une petite quantité de cette infection afin de donner au sujet une Immunité Naturelle à cette même maladie. Bien qu’à cette époque la saignée était encore de rigueur, l’inoculation était encore une chose considérée comme extrêmement dangereuse, cependant Cotton Mather était extrêmement intéressé par les informations précises fournies par Onésime, alors il a enquêté parmi d’autres personnes nées en Afrique sur leur continent, où il s’est rendu compte que cette pratique était en effet très répandue, ce qui par la suite, finira par convaincre un de ses amis; Dr Zabdiel Boylston pour expérimenter cette soi-disant (nouvelle) procédure.
Ce médecin a commencé d’abord avec deux esclaves ainsi qu’avec son Fils lui-même atteint puis un peu plus tard 240 autres Personnes malgré les protestations et les menaces car le procédé d’Inoculation était Politiquement, Religieusement et Médicalement interdit aux Etats-Unis et en Europe, mais dont les dossiers montrent que 90% des personnes qui se sont portées volontaires pour être vaccinées ont survécu tandis que 60% des personnes non vaccinées sont décédées du virus.
La pratique traditionnelle africaine d’Onésime sera également largement utilisée pour inoculer les soldats américains pendant la guerre d’indépendance, ce qui introduira définitivement le concept d’inoculation aux États-Unis puis dans toute l’Europe comme le moyen le plus efficace de traiter la maladie jusqu’au développement de la vaccination par Edward Jenner à partir de 1796. C’est donc grâce à la mémoire d’Onésime et d’une Science Médicale Traditionnelle Africaine, qu’il est apparu comme un pionnier médical qui a permis de sauver ce temps de nombreuses Vies et qui a par la suite déclenché l’introduction rapide du Procédé d’Inoculation connu aujourd’hui sous le nom de vaccination hypodermique
C’est pourquoi nous devons honorer et respecter la médecine traditionnelle africaine en tant que science holistique (globale) et en tant que mère de la médecine, qui a toujours été en mesure d’intégrer leur grande connaissance de l’herboristerie avec des éléments de la spiritualité africaine et où la maladie n’est pas seulement considéré comme un problème purement physique dont le concept psychosomatique est maintenant largement accepté et reconnu par la science (moderne).
En effet, les Guérisseurs Traditionnels d’Afrique se sont toujours appliqués à des méthodes scientifiques et Holistiques dont les méthodes scientifiques impliquent la prescription de Médicaments à base de plantes qui se sont avérés tout aussi efficaces et à la fois source de la base de la majorité des médecines occidentales.
