Les néocolonialismes le font en sapant la confiance dans le gouvernement national et le système social du pays en exaltant leur propre conception du gouvernement d’une nation, mais ils oublient une chose : personne n’a le monopole de la sagesse politique, mais cette subversion indirecte n’est rien en comparaison de l’assaut brutal des capitalistes internationaux.
Là où l’on trouve un empire, celui de la finance, un empire de fait sinon de nom, un réseau complexe d’activités intercontinentales très diversifiées qui contrôlent la vie de millions d’êtres dans les régions les plus lointaines du globe, faisant tourner des industries, exploiter le travail et la richesse des nations pour satisfaire la cupidité de quelques-uns. « Là, où est la source du pouvoir, l’inspiration des politiques qui surgissent pour bloquer la voie à la marée montante des peuples opprimés d’Afrique et du monde ? »
Voilà donc l’ennemi indomptable de l’indépendance et de l’unité des Noirs/Africains, pris dans une chaîne d’intérêts internationaux qui considère l’inévitable union de nouvelles nations comme un coup terrible porté à sa domination des ressources et de l’économie des autres ??
Là, enfin, se trouvent les sources mêmes du néocolonialisme, les ramifications des monopoles et des coalitions. Cet empire financier et économique est panafricain et il ne peut être remis en cause qu’au niveau du panafricanisme. « Seule une Afrique unie, agissant par l’intermédiaire d’un gouvernement de l’Union/Noire/Africaine, pourra le vaincre, (By, Kwame Nkrumah) ».