KONGOLISOLO
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Devoir de mémoire : la signification spirituelle de la musique, (la création de l’Univers a été causée par Atoum (Big Bang), un phénomène sonore que les anciens Noirs/Africains croyaient être un événement ordonné, entretenu par un Ordre de l’équilibre et par l’équilibre lui-même); « As-Re (Asar/Osiris) était l’Esprit, Tout-Esprit du cosmos qui symbolisait cette animation de l’Univers en expansion vers l’extérieur, créant constamment des sons harmoniques nécessaires au maintien de l’harmonie dans l’univers pour le monde dans son ensemble et dans certaines régions en particulier, tout soit accordé »

Le son que l’homme crée dans la musique, le chant ou la danse peut renforcer ou mettre en péril l’équilibre du monde en tant que tel. La précision de la génération du son était, pour nos ancêtres et la majorité silencieuse de l’Afrique, essentielle à l’harmonie du cosmos, ainsi qu’au bien-être de l’individu et de la société ! Pour les Noirs/Africains, (la musique, le chant, et la danse) ont été réalisés et sélectionnés selon une sélection bien pensée de mélodies appropriées pour différentes occasions.

Kémet est toujours considéré comme le modèle idéal pour appliquer de telles règles. Dans les civilisations du Nil, par exemple, la coordination harmonieuse de la production sonore des mots, des chants, de la musique et des danses entre la terre et le ciel était reconnue et appréciée, comme le notaient les dialogues de Platon, rassemblés sous le titre Lois VII (798e -799B).

Athénien : aucun de nous ne peut trouver un meilleur appareil à cet effet que celui utilisé en Égypte (…). Et le plan est de consacrer toutes nos danses et nos airs ; mais d’abord les fêtes qui doivent être fixées par l’établissement d’un calendrier annuel pour indiquer quelles fêtes doivent être célébrées, à quelles dates et en l’honneur de quelles divinités, fils de divinités ou respectivement les Esprits.

Les sons relatifs aux activités et étant le moyen naturel de communiquer avec les forces surnaturelles de l’Univers, les voix des prêtres et des orchestres musicaux sonnaient donc comme des ponts entre le macrocosme, le monde des Neteru (gardiens de la Nature) et les ancêtres. ou entre le microcosme et le monde des vivants ou terrestre.

Source : Mustapha Gadalla

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