Un syndrome, rappelons-le, (c’est l’ensemble des symptômes caractérisant une maladie). Alors pourquoi parler d’un syndrome et de quelle maladie s’agit-il précisément ?? C’est en effet une forme d’aliénation. Le syndrome de William Lynch est tout un arsenal de blocages psychiques qui entravent notre plein épanouissement individuel et collectif.
Aujourd’hui encore, surtout en Afrique, ce sont les soi-disant intellectuels, ces intellectuels préfabriqués, qui sont à l’origine de la perpétuation du syndrome de William Lynch. Ce qui échappe à ces intellectuels de façade et aliénés, c’est l’histoire vraie de leurs ancêtres et la revalorisation de leur dignité avec leurs valeurs. Très malheureusement, c’est ce genre d’intelligentsia qui constitue l’élite politique et de gouvernance de nos pays Noirs/Africains, territoires postcoloniaux. Ce qui est à la base de révoltes fictives qui n’apportent pas le changement le plus significatif pour le peuple.
Donc, cette façon de faire la lecture du monde Noir/Africain doit être révolue pour relancer une autre alternance d’élites conscientes du danger. Au lieu d’appliquer la méthode (diviser pour mieux régner), dans le contexte du syndrome de William Lynch, les dirigeants Noirs/Africains devraient donner à leur peuple les moyens d’être fier d’eux-mêmes et de prendre leur destin en main.
Chers frères et sœurs Noirs/Africains, évitons donc de faire les choses dans l’ignorance pour provoquer de plus en plus de révoltes plus que stériles. Chercher des connaissances pour provoquer des révolutions qui puissent permettre une liberté collective et absolue pour un bien-être du (tous pour tous), sur une terre riche mais dont les pays et les peuples sont stigmatisés par des (maîtres Blancs/Occidentaux soi-disant que ces gens sont pauvres); pourtant, l’Afrique est une terre riche. Or, quand la terre est riche, ses habitants doivent l’être aussi.
C’est ce que vos ancêtres étaient autrefois! Cela dit, comme vous êtes perdu, racontez la véritable histoire de votre peuple au lieu d’accepter ce que vous êtes aujourd’hui, un peuple tombé malade et sauvagement atteint par le syndrome postcolonial, c’est-à-dire le très dangereux syndrome de Willy Lynch.