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Histoire et significations des perles utilisées par les femmes Noires/Africaines : les femmes ne manquent pas d’imagination et d’astuces pour séduire leur partenaire … (VIDÉO)

Histoire

Outre la lingerie extra-sexy, leur nouvelle trouvaille, le port des perles africaines communément appelées en malinké « Baya » en lingala « Zigida » et en Akan « Affléma ». Cependant, en Afrique, si cette parure revêt un caractère aphrodisiaque, le côté curatif et protecteur n’est pas exclu.

Elles sont symboles de richesse, de pouvoir, mais aussi de sensualité. Portées à la taille par les femmes, nous les retrouvons dans tous les pays d’Afrique. Voyage dans un monde érotique où le beau est le seul maître de la conquête du cœur.

De la définition du mot « Baya »

  • Le « Baya » est un ensemble ou un collier de perles utilisées par les femmes Noires/Africaines à titre d’ornement de leur hanche. « Affléma » en Akan ou « Baya » en malinké, cette parure a plusieurs objectifs : la séduction, la protection et la santé.
  • L’histoire des perles se confond à celle de l’humanité. Les plus anciennes perles découvertes sont des dents d’animaux incisées et portées comme collier ; elles datent de 38 000 ans. Divers objets servaient à confectionner des perles : coquillages, graines, os, ivoires, coraux etc (…). Le matériau le plus répandu et qui offre une diversité de modèles est le verre.

Bien qu’il existait jadis des pays réputés pour leurs perles tel que le Ghana, le Nigeria et la Mauritanie, leur production restait insignifiante. La plupart des perles en Afrique étaient donc importées d’Inde, de Chine et de l’Empire Romain. Les perles revêtent une importance culture bien spécifique en Afrique. Elles sont portées au cou, aux chevilles, aux oreilles, aux hanches. Certaines sont même utilisées lors de rituels religieux, car on leur confère des pouvoirs mystiques. Enfin, elles sont symboles de richesse et servent souvent de signe distinctif dans le rang social.

Les colliers et la séduction

  • Les colliers de taille ont plusieurs fonctions. Ils jouent un rôle de protection, puisqu’ils étaient utilisés à l’origine pour guérir les maux de reins. Mais le rôle qui nous intéresse le plus ici, est celui d’accessoire de séduction.
  • À cet effet, il existe plusieurs types de colliers de taille. Au Sénégal par exemple, les DJAL DJAL sont les petits colliers portés en grand nombre sur les hanches. Le FERL est fait de grosses perles dont le frottement fait du bruit lorsque celle qui le porte se déplace.
  • Le bruit est bien sûr pensé et souhaité puisqu’il éveille la curiosité et appelle à l’imagination des hommes qui se trouvent dans les alentours. Le PÊMÊ quant à lui, fait référence aux colliers phosphorescents, nous vous laissons imaginer ses potentialités. Enfin, le MÔRÔMÔRÔ est parfumé, on dit qu’il sert à enivrer votre homme.
  • Et de votre homme uniquement ! OUI mesdames, il ne s’agit pas de titiller le plaisir de n’importe qui, mais seulement de celui qui vous appartient. Dans ce sens, le collier est autant à vous qu’à lui. Il fera travailler son imagination, sa vue, son toucher, et même son ouïe ; sacré Bin Bin !
  • Même si le port des bine bine est une tradition ancestrale, il n’en reste pas moins que son utilisation et ses effets ont su transcender l’épreuve du temps.

À vous de les « moderniser » à votre guise, ou même de les adapter à votre propre culture. À vous de jouer avec les couleurs et les matériaux. Tout est permis dans le jeu de la séduction. Nous vous invitons à découvrir ou à redécouvrir ce secret de la séduction à l’Africaine.

Appelé Baya, afflèma, bine bine ou dial diali selon les pays et les cultures; ces colliers de perles ont tous la même fonction: la séduction. Ces colliers, portés sur les hanches, font l’éloge de la coquetterie et de la créativité des femmes Noires / Africaines. Ils mettent en valeur le corps de la femme et mettent en valeur ses belles courbes.

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