KONGOLISOLO
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Plus sacré que la vie n’existe pas sur terre : la seule chose qui soit plus sacrée sur terre, c’est la vie; bien malheureusement c’est celle qui est la moins respectée; comment l’homme incapable de créer de la poussière peut-il être heureux de détruire des vies ?

Compte tenu du caractère sacré de la vie, l’homme devrait même éviter d’écraser un ver de terre. L’un des moments les plus gratifiants de la vie est celui où vous trouvez enfin le courage d’abandonner ce que vous ne pouvez pas changer.

Quand on arrête de se raconter des histoires et qu’on décide d’affronter la vérité, on pense, on agit différemment et on vit mieux. Celui qui croit en lui n’a pas besoin de convaincre les autres. Celui qui est content de lui-même n’a pas besoin de l’approbation des autres. Celui qui s’accepte, le monde entier l’acceptera » (Lao Tzeu). Tuer l’ego est un crime contre l’humanité. Votre ego est votre vraie personnalité, le tuer est un suicide moral qui vous privera de la liberté d’être vous-même pour vous rendre esclave de la société.

L’être humain abandonne sa personnalité et son identité à partir du moment où il intègre une religion, un parti politique, une secte; Etc. Il prend alors une identité culturelle qui l’éloignera de sa propre personnalité et le figera toute sa vie dans la dépendance d’une société dans laquelle il n’aura d’autre choix que de suivre ses diktats ou de se marginaliser.

Cette société va l’obliger à tuer son « Ego » afin de l’intégrer en son sein afin de pouvoir exploiter ses compétences. Tuer son ego est un suicide moral, c’est tuer ce que l’on est pour se noyer dans un « Ego collectif », c’est à la fois perdre sa liberté et son identité pour devenir un pion dans un système hybride qui nivelle l’individu par le bas. Être égocentrique, c’est être soi-même, l’ego a besoin d’être éduqué, discipliné, mais jamais détruit.

Vous ne pouvez plus évoluer intellectuellement ou spirituellement à partir du moment où vous appartenez à un groupe social qui vous imposera sa vision collective de la divinité, de la science ou de l’histoire du monde faussée à sa propre cause. Changer de société, c’est changer de maître pour devenir l’esclave d’un autre. Seuls l’anarchiste, le marginal ou le solitaire jouissent de la liberté de penser et peuvent porter le titre de « Libre Penseur », n’étant pas contaminé par l’endoctrinement de groupes formant l’ensemble de la société.

Nous devons garder intact notre ego qui a des milliers d’années d’expérience dans des incarnations précédentes et chercher à comprendre pourquoi les dirigeants religieux ou politiques veulent standardiser l’être humain dans une société multiculturelle. Pourquoi ne pas reconnaître l’existence de la réincarnation et l’individualité de l’être humain dans la société ? L’homme vivrait mieux avec plus de respect pour l’ego.

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