Les commandos du président libérien résistent, depuis neuf mois, aux rebelles de Charles Taylor et de Prince Johnson. Ils sont bien entraînés – formés naguère par les Israéliens -, bien armés par les Etats-Unis. Et la peur leur sert de courage : tous de la même ethnie que leur président, ayant massacré des Libériens d’autres ethnies, ils savent que leurs adversaires ne leur feront pas de cadeaux. Ils seront tués. Mais ils sont sûrs d’eux : ils ne laisseront pas leur président négocier avec les rebelles.