Lui, il proposait « Burkinais et Burkinaise », respectivement pour l’homme et la femme ou le masculin et le féminin.
- Nous avons répondu que nous ne recevons pas les ordres de Paris, et que nous ne sommes pas des Français, arguait Thomas Sankara. « Nous ne cherchons pas », poursuit-il, « à parler la langue de Molière mieux que Molière lui-même ».
- Nous avons décidé que c’est un mot invariable, le citoyen de notre pays s’appelle Burkinabè (…). Femme, homme, enfant : ça revient au même ! Seulement voilà : c’est l’identité « Faso » !
Basile Guissou, ministre des Affaires Etrangères de Thomas Sankara, sur le changement du nom du pays de la Haute-Volta en Burkina Faso.
Source : Ciné Droit Libre.