En luttant pour la liberté ou en menant un combat noble, il arrive que dans nos rangs, il y ait des combattants versatiles ou traîtres, des combattants qui ne sont ni chauds ni froids dont on ne sait la vraie position et motivation. « Parmi nous et avec nous, il peut y avoir ceux qui sont à la solde de l’ennemi »; Des gens comme ça peuvent même obtenir le soutien de l’ennemi puissant, et reprendre le pouvoir pour le compte de l’oppresseur.
En Afrique, pour les traîtres, d’un côté, il y a une main qui combat les oppresseurs tandis que l’autre main sert à protéger les oppresseurs pour combattre les compatriotes Noirs/Africains afin de les dissuader de combattre les oppresseurs.
Après que le régime anti-déboisement ait été évincé, la hache de métal est revenue dans les forêts et tous les arbres l’ont regardée et ont dit : « Désolé! Regardez sa poignée, c’est l’un des nôtres ».
C’est ce qui s’est passé au Zimbabwe. Alors jeune et compagnon de lutte de Robert Mugabe, c’est Emerson Mnagagwa, qui fera un coup d’État contre son maître. Au lieu de s’inscrire dans la ligne droite tracée par Mugabe, il s’en écarte. Il tend la main à l’ancien oppresseur. Et après Mugabe égal avant. Alors, on se demande ce que faisait Emerson Mnagagwa ou ce qu’il a vraiment appris de Robert Magabe.
Le Zimbabwe, ne mérite-t-il pas mieux après toutes ces années de lutte révolutionnaire et d’indépendance totale ??
