Einstein disait même que : « Ce n’est pas le savoir qui soit le signe de l’intelligence, mais plutôt la créativité ». Contrairement à l’opinion publique de beaucoup d’Africains, cette dernière n’est pas une particularité des artistes : il est à l’apanage des vrais scientifiques, chercheurs et intellectuels de haute facture.
Du point de vue cognitif, l’exercice de la création chez l’artiste est d’autant plus égale à ce qui se produit auprès d’un vrai chercheur en mathématiques, physique, biologie, sociologie, etc. Lors de ses essais et recherches d’innovations.
- Ce n’est pas pour rien qu’on appelle « académie », là où les artistes et autres scientifiques (les vrais génies) se réunissent.
- C’est sur la base de la créativité ou de l’innovation que l’humanité résiste jusque-là au processus perpétuel de « l’évolution », en ce sens que ça nous permet de nous adapter aux contextes changeant à tout temps ; car jamais statiques dans les faits.
Donc, si aujourd’hui, on parle encore des personnes comme : Einstein, Descartes, Hawkins, Louis pasteur, Newton, Latimore, Curie, Steve Jobs, DKB, etc.
- Ce n’est pas parce qu’ils se distinguaient de leurs contemporains par l’étendue de leurs connaissances sur de multiples questions de la vie ou les nombres des diplômes académiques obtenus ; mais c’est plutôt grâce à leurs capacités d’ « innover » des formules nouvelles souvent à grand impact pour le progrès (positif ou négatif, peu importe l’angle dans lequel on les regarde) de l’humanité.
- Ce qui signifie que c’est à leur créativité intellectuelle ou scientifique, fruit de l’innovation que revient leurs honneurs. Or, en Afrique, nous avons des gens avec des vastes connaissances (professeurs, docteurs, chercheurs, etc…), mais inutiles intellectuellement sur le plan pratique puisque improductifs.
Pour chuter, si vous voyez un monsieur avec des tonnes des titres académiques venir vous intimider avec ses Français ou anglais kilométriques teintés souvent des termes très techniques et très complexes, demandez-lui simplement de vous présenter son (ses) innovation (s) et d’évaluer leurs impacts possibles ou imaginaires sur l’évolution positive de nos sociétés africaines en pleine stagnation. (zéro!)
By, Patrick Balelo