Rôles prolongés par le fils d’Enlil, Ninurta, qui donna la charrue à l’humanité (Représenté sur le sceau-cylindre VA-243, fig. 51), et par le fils d’Enki, Dumuzi, un berger. Comme à d’autres occasions, la Bible unit les deux divinités (Enlil et Enki), en une seule (Yahwe), qui accepte le don du premier-né du troupeau du berger (Abel), mais ignore le (Fruit du sol) offert par le fermier (Caïn).
Ces bonnes fortunes de sept générations de la lignée de Caïn furent célébrées par Lémec sous la forme d’un chant. Cité par la Bible, il associe les (Sept Temps) de Caïn à un (soixante-dix-sept) invocateur et énigmatique de Lamec, sous la forme d’un triple symbolique 7 (7-7-7). Bien qu’elle puisse être assez brève, l’histoire de la lignée de Caïn dans la Bible retrace une grande civilisation qui a commencé avec une brute travaillant sur sa terre, s’est poursuivie avec une phase de style bédouin, d’habitants sous la tente du nomade, de bergers et de maîtres. sa transition de la paysannerie à la vie urbaine, fier de ses musiciens et fort en métallurgistes parmi sa population. Si une telle civilisation n’a pas prospéré dans l’Éden d’avant le Déluge ou au cœur de la future Sumer, alors où ?
La Bible ne dit pas où exactement Caïn s’est installé. Elle mentionne vaguement qu’il s’est rendu (à l’Est d’Eden, vers le Pays de Nod, Errant). Il nous reste à apprécier jusqu’où Caïn a poussé (à l’Est d’Eden) n’est-ce que jusqu’aux Monts Zagros, qui deviendront plus tard Elam, le pays de Gutium, la province de Médie ?? A-t-il continué à errer vers l’est avec sa famille à travers le plateau iranien, vers les terres métallurgiques du Luristan et la vallée de l’Indus, riche en bétail ?? Ces nomades ont-ils atteint l’Orient lointain ?? Ou auraient-ils traversé l’océan Pacifique pour finalement atteindre le continent américain ?? L’hypothèse n’est pas si absurde puisque l’homme a réellement atteint à un moment donné dans un passé lointain, en quelque sorte, ce continent américain des milliers d’années avant le déluge. Le mystère demeure : qui, comment, quand ??
La tendance des érudits a été de supposer que les Sumériens (et leurs successeurs, les Mésopotamiens) avaient peu d’intérêt pour la lignée perdue de Caïn (les Caïnites) ; et n’a donc rien enregistré à ce sujet. Il est cependant inconcevable que la partie biblique consacrée à la migration de Caïn, aux générations qui la suivirent et à leurs succès significatifs, n’ait pas été inspirée par quelque récit écrit mésopotamien. Une telle tablette existe, maintenant archivée au British Museum (catalogué BM-74329) transcrite (Fig. 68), traduite et publiée par A. R. Millard et W. G.
Lambert dans Kadmos Magazine (Vol. VI). Il évoque un groupe d’exilés et d’ouvriers (tout comme Caïn, qui cultivait la terre). Ils errèrent et finirent par atteindre un pays appelé Dunnu (est-ce le Pays de Nod d’après la Bible ?? Où leur chef, Ka’in, construisit une ville dont la marque de reconnaissance était les tours jumelles : Il construisit à Dunnu une ville avec tours jumelles. Ka’in s’est donné la seigneurie de la ville.
L’indice d’une ville remarquable pour ses tours jumelles est particulièrement intrigant. L’arrivée précoce de l’homme en Amérique via l’océan Pacifique est validée par les dernières recherches scientifiques, mais pas seulement. Il fait écho aux légendes locales des indigènes d’Amérique du Sud et d’Amérique du Nord. En Amérique centrale, l’arrivée légendaire, en bateau, évoque l’arrivée d’un pays ancestral connu sous le nom des Sept Grottes ou des Sept Sanctuaires (Fig. 69, tirée d’un codex Nahualt pré-aztèque).
Soulignant le parallèle avec le 7-7-7 de la lignée de Caïn/Lamech, nous avons posé la question de savoir, dans (Les Royaumes perdus et dans Quand le temps a commencé 24), si le nom de la capitale aztèque, Tenochtitlan ( Ville de Tenoch), aujourd’hui Mexico, signifiait peut-être la ville d’Enoch, ville connue, à l’arrivée des Espagnols, par les tours jumelles du temple aztèque. De même, on se demande si ce signe de Caïn, qu’il fallait reconnaître au premier coup d’œil, n’était pas l’absence de système de pilosité faciale, particularité des Mésoaméricains.
Les similitudes textuelles entre les pérégrinations du récit biblique de Caïn et la ville qu’il a bâtie sont évidentes sauf que l’on suppose que ces événements se sont déroulés dans l’environnement géographique du Proche-Orient. Cependant, leur transposition de l’autre côté du Pacifique est une idée qui refuse de disparaître dans la mesure où le cœur des principales (légendes des origines) des peuples indigènes d’Amérique du Sud rattache à quatre frères qui épousent leurs sœurs et fondent une nouvelle ville. Dans cette histoire (les détails apparaissent dans Les Royaumes Perdus), la légende est celle des quatre frères Ayar, mariés à leurs sœurs, laissés errants, puis fondateurs de la ville de Cuzco et de son temple. Ils localisèrent le bon site (le nombril du monde) à l’aide d’un bâton d’or, cadeau du dieu Viracocha (Créateur de tous).
Même si ces similitudes peuvent rester troublantes, une chose reste sûre : si les légendes et les Hommes ont voyagé, c’est du Moyen-Orient jusqu’aux Andes, et non l’inverse. Et si telle était la réalité des événements, nous avons désormais là une partie de l’humanité qui a dû survivre au déluge sans l’aide de l’arche de Noé et capable d’offrir une lignée génétique humaine pure de toute pollution causée par les mariages mixtes. .
Extrait de (Quand les géants régnaient sur la Terre, Dieux, demi-dieux et ancêtres de l’homme), Preuve de notre ADN extraterrestre Zecharia Sitchin.