Les religions prétendent enseigner l’amour, mais en vérité elles le tuent. L’amour est partout, en tous, il est là à tout moment, il est au tréfonds de chaque être humain. L’amour se répand. L’être humain n’a plus besoin des religions organisées. À quoi bon se soumettre à un parti religieux si l’amour nous habite pleinement à chaque instant ? N’est-ce pas là le but ultime ??
Lorsque l’on aime, on vit tout simplement le plus bel idéal spirituel, donc plus besoin de cage pour l’enfermer, mais les églises s’abstiennent bien de prêcher l’indépendance et affirment qu’il est impossible d’aimer pleinement et que cette exclusivité est réservée à leur Dieu qui, lui seul, peut nous sauver. Que beaucoup de stéréotypes et de clichés ornent l’idéal de l’amour : « En tant que pauvre pécheur, autant ne pas l’essayer seul, c’est une perte de temps, et dangereux en plus ! »
Et lorsqu’il devient impossible de nier qu’une personne aime vraiment, l’église la qualifie de sainte, de manière à prendre bien soin de la rendre inaccessible à ses fidèles qui doivent absolument rester de pauvres pécheurs pour qui l’amour est inaccessible par la voie directe (…). En fait, l’amour est très dangereux pour notre société, puisqu’il rend libre de toute institution et libère de la peur. Connaissez-vous un parti religieux ou politique qui n’use pas de la peur pour tenter d’imposer sa suprématie ??
C’est la peur de l’enfer prêchée dans nos églises qui, justement, tue l’amour. C’est la peur de l’autre, une valeur pour les partis religieux, qui repousse au loin l’idéal de l’amour. Tant que les églises prêcheront les mystères et la peur en écartant l’indépendance individuelle dans le sens de maintenir leur suprématie, il n’y aura pas d’amour véritable sur terre, la fraternité universelle ne sera qu’un concept vide de sens.