KONGOLISOLO
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Le divertissement sans résilience est nul pour les opprimés: le divertissement ne libère pas l’esclave de sa cage d’esclavage à moins qu’il se divertisse en guise de résilience; grâce au divertissement que créent leurs maîtres, beaucoup d’esclaves ont l’air de se sentir heureux, mais après s’être divertis, ils retournent encore dans leurs cages car ils sont privés de leur liberté

Mais tous les Noirs/Africains ne sont pas bêtes, tous les Noirs/Africains ne sont pas naïfs, tous les Noirs/Africains ne sont pas dupes. De nombreux Noirs/Africains ont développé une grande capacité de réflexion, d’adaptation et de résilience face au kaléidoscope des traumatismes qu’ils ont pu subir au cours de l’histoire. Sauf quand il s’agit de mettre la religion sur le même piédestal que leurs multiples et multiforme défis.

Il y a tant de traumatismes enfouis, refoulés dans l’inconscient des noirs intimement liés à leur rencontre avec ces religions que la peur s’installe quand il s’agit avant tout de les passer à l’épreuve de la raison, de la logique, de la Science ; les avatars construits et qu’ils se sont construits autour de ces religions par rapport au divin, au sacré, au paradis, à l’enfer, au blasphème.

Leur conception et perception d’eux-mêmes face à la perception de Dieu qu’on leur a inculquée et leur place dans ce nouveau modèle de pensée qu’ils ne se sont pas construit mais auquel ils sont contraints et dont ils se croient sauvés. C’est donc tout un épouvantail dressé devant eux. Ils l’ont accepté ou admis par le fait qu’ils n’y peuvent rien et qu’il doit en être ainsi.

Nous ne sommes plus comme nos ancêtres, bien sûr; mais la peur du fouet, la peur de la stigmatisation (idéalisation, fascination) du Blanc est encore très présente dans notre subconscient. Et c’est la cause de nos réactions indescriptibles et émotionnelles à nos complexes cachés même chez ceux qui en sont bien conscients.

Il est fascinant de voir à quelle vitesse même les esprits les plus critiques, les plus brillants se ferment fanatiquement au moindre indice ou critique de la religion sur le paillasson. Nous nous sommes convaincus que ces réflexions nous dépassent, que rien ne peut être changé; et de plus qu’ils font partie du divin, donc des dogmes, des vérités universelles, des tabous.

Et pourtant, nous devrons confronter les religions à la critique et les mettre sur le même piédestal que la raison, la cohérence et la logique de l’évolution que nos autres problèmes économiques, culturels, structurels, sociaux, intellectuels, technologiques, moraux (…). Pour enfin panser nos blessures, trouver des solutions adéquates à nos problèmes, qui soient adaptées à notre environnement, à notre contexte, à nos paradigmes, à notre conception et à notre vision du monde pour enfin nous émanciper, nous développer, prospérer et vivre véritablement une vie digne.

Le divertissement s

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