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L’origine du sacrement du baptême est d’origine Noire/Africaine non européenne, comme vous êtes amené à le croire (l’importance de l’eau pour les anciens Egyptiens Noirs et les peuples d’Afrique Noire était la purification) : la purification du pharaon par l’eau « L’eau, élément reconnu comme essentiel à la vie, était déjà d’une importance primordiale pour les Égyptiens ; en effet, il a été utilisé à toutes les étapes de la vie »

1. Le Noun :

  • Le Noun est pour les Égyptiens l’océan primordial des eaux abyssales d’où provient toute forme de vie. Le Noun de ce fait devient le Dieu le plus ancien et le Père des Dieux. Un élément humide, inerte, infini, illimité qui donne la vie;
  • Voici votre essence, oh ! Dieux ; le Noun, qui vous fait vivre en son nom de vivant. Comme Râ, chaque jour ; elle te fait devenir.

2. La purification, le Baptême :

  • Rituel de purification de l’eau – Temple de Sethi 1er. La purification et le baptême sont des actes primordiaux pour l’élévation de l’âme vers la demeure des Dieux. Elles se manifestent également à travers l’enseignement initiatique de la circoncision. L’âme par la purification au ciel se débarrasse de ses péchés, de son mauvais principe;
  • Le fait de se laver les pieds est un rituel emprunté aux Égyptiens. Le rituel du lavement des pieds est une action qui entre dans le cadre de la purification de l’âme équivalent au baptême. Délier ses sandales est alors considéré comme la libération de l’âme de ses pêchés;
  • Après l’abandon de ses acquis terrestres, l’âme s’élève vers une autre étape de la purification dans un autre élément toujours humide; la sphère aqueuse, le champ des Souchets et des Offrandes (un immense marais) puis dans le Qebhou : un océan primordial d’où l’âme renaît;
  • Les Dieux aussi se purifiaient ainsi : « Rê s’est purifié dans le champ des Souchets ; Horus s’est purifié dans le champ des Souchets »
  • Le mort-roi s’est purifié dans le champ des Souchets pour qu’elle s’élève avec lui (). Nouit donne lui ton bras ! Jubilant joyeux, qu’il vole et plane;
  • Rê purifie le mort roi et le protège contre le mal qu’on lui fait. – on ouvre les deux portes du ciel et du monde pour le mort roi qui il sort après s’être purifié dans le champ des Souchets.

3. Le Nil Céleste :

  • Le Nil Céleste est produit par les mamelles de la vache Hathor-Nouit, il parcourt d’abord les régions célestes avant de descendre sur terre pour y former le Nil Terrestre. « Je marche, je circule au ciel, aux quatre quartiers qui y sont »;
  • Le Nil Céleste est représenté par le Dieu Hâpi, source de vie pour les hommes et les défunts. « Hâpi dieu du Nil »;
  • Le mort Osiris lui dit : « Salut Grand Hâpi, Dieu du ciel, en ton nom de Diviseur du ciel, accorde que je puisse avoir une domination sur l’eau, comme sur la déesse Sekhmet »;
  • Le défunt par cette interpellation demande à s’abreuver de l’eau régénérante, source de vie. Puis une fois fait, il obtient la vie, la force et la santé et s’enquit à nouveau au Dieu Hâpi : « (…) O Hâpy, l’ancien, puissé-je boire à satiété l’eau de ton courant ! Je suis celui qui croît et décroît comme Hâpy l’ancien et je dispose de lui selon ma volonté. Fais que je puisse disposer de ces tiennes eaux, fraîches et abondantes, sous forme de libation agréable. Je suis le maître de l’univers, je suis Atoum, je suis Khepri, je suis l’aîné de Rê ! Je suis l’Ibis vénérable, je suis Hapy le premier Baï (‘) d’Osiris. Le ciel s’est ouvert pour moi, la terre s’est ouverte pour moi. J’ai l’usage de mon cœur, l’usage du viscère de mon cœur, l’usage de mes bras. J’ai l’usage de ma bouche, l’usage de mes membres ».

4. Le Rituel de la Bouche :

  • Ce rituel permet, selon la conception égyptienne, au défunt royal de recueillir les offrandes qui lui sont offertes. À partir du nouvel empire, ce rituel englobe 75 étapes différentes, dont le premier : le rite préliminaire comprend plusieurs purifications par l’eau, le natron et l’encens.

5. La Revitalisation :

  • Par cet acte, le prêtre égyptien souhaitait mettre à l’abri de toute force maléfique le corps du défunt. Le sacrement est donné au défunt par le fait de l’asperger d’eau;
  • L’eau à travers toutes les étapes de la purification, a pour but principal d’emmener le défunt à la pureté corporelle et morale qui lui permettra d’accéder à la salle du Jugement;
  • L’eau reste l’élément essentiel dans la vie et la mort des Égyptiens. Elle est protectrice, englobant tous les germes de l’humanité, elle est salvatrice, permettant à l’homme de s’en abreuver puis devient libératrice en lavant le défunt de tous ses pêchés.

Chez les Dogons du Mali :

  • L‘eau est considérée comme une semence divine qui féconde la terre pour donner des héros jumeaux mi-hommes mi-serpents;
  • La fécondation de la femme suppose que sa matrice huile cette semence masculine ou ce feu s’unisse à l’eau (humidité vaginale) en tournant en une ligne hélicoïdale qui symbolise la vibration créatrice.

Chez les Bantous :

  • Le lieu de la première création est décrit comme un grand trou d’eau tourbillonnante.

Chez les Bambaras :

  • Les néophytes reçoivent à la fin de leur initiation une aspersion d’eau projetée en pluie par la bouche du chef du Kore avant d’être lavés deux fois : une première fois avec de l’eau puisée dans une mare sacrée du village et une deuxième fois avec l’eau d’un puits sacré du village.

Chez les Zoulous :

  • Les jeunes filles prennent un bain rituel dans le fleuve, faisant ainsi disparaître l’argile rouge dont elles s’étaient embaumé le corps, une semaine avant la fin de leur réclusion.

Chez les Dualas :

  • L’eau est Jengu, le Dieu qui prend sa source dans le Ngondo, c’est-à-dire le cordon ombilical reliant la mère à son nouveau-né.

L’eau pour Bagué Honoyo (Côte d’Ivoire) :

  • L’eau représente la force de la religion deima. Cette femme prêtresse a reçu la révélation des vertus de l’eau de puissance appelée eau de Deima lors d’un séjour à Gagoué. Dieu l’ayant invitée à faire absorber l’eau utilisée par les esprits du ciel aux malades qui viendraient se confesser à elle.

L’eau dans la région du Bani-Muhum :

  • Elle est appelée l’eau de Moussa qui illustre la créativité et l’invention du sacré.

L’eau de Mallah (Cameroun) :

  • Appelée aussi Marie lumière, elle porte la guérison lors des rituels pour les femmes enceintes et les enfants malades;
  • Divinisée par toute l’Afrique depuis l’antiquité pharaonique, l’eau est liée à la fertilité des champs, à la fécondité des êtres et des choses, à la guérison et à la protection;
  • Avec le temps, certains de ces symboles tombèrent en désuétude, tandis que d’autres survécurent et furent introduits tacitement dans le cérémonial de la religion chrétienne par d’anciens prêtres égyptiens dans le but de conserver et de transmettre le mystère des origines en assurant sa continuité dans le Christianisme.

Qu’auraient pu faire d’autre ces prêtres dépositaires d’un savoir plusieurs fois millénaire tout en sachant que certaines propositions officiellement adoptées par la nouvelle église étaient fondées sur une méconnaissance des faits ?

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